mardi 12 juin 2012

Léon de Mattis 

Mort à la démocratie
Smrt demokraciji


1.

Svaka izborna kampanja (bila ona predsjednička, parlamentarna, lokalna ili europska) ističe i u beskonačnost ponavlja manu demokratske prakse. Ustaljena besramnost priređuje uobičajene laži, političari su ionako odavna prihvatili poznati motiv: “Što je laž veća, više će ljudi u nju povjerovati”. Usprkos evidentnoj farsi žele biti ono što nisu, pažljivo tajeći ono što u biti jesu. I tako jedan stari rasistički milijarder postaje “protusistemski kandidat”. Pobornik konzervativnih načela pretvara se u “radikalnog kandidata”. Najekstremniji zaštitnici sigurnosnog poretka i tradicionalnih obiteljskih vrijednosti izjašnjavaju se kao ljevičari. Prethodni ili budući ministri iznenada postaju zagovornici antikapitalističkih prosvjeda i postaju konkurencija službenim revolucionarnim birokratskim partijama.

Chaque campagne électorale, qu’elle soit présidentielle, législative, régionale, cantonale, municipale ou européenne, exhibe et ressasse à l’infini toutes les tares de l’exercice démocratique. Les mêmes mensonges sont resservis avec la même impudeur, parce qu’il y a longtemps que les politiciens ont adopté le fameux adage : « Plus c’est gros, plus ça passe. » On prétend contre toute évidence être ce qu’on n’est pas, et on cache soigneusement ce que l’on est. Un vieillard milliardaire et raciste devient un « candidat antisystème ». Un défenseur de toutes les valeurs conservatrices se mue en « candidat de la rupture ». Les pires tenants de l’ordre sécuritaire et des valeurs familiales traditionnelles assurent qu’ils sont de gauche. D’anciens ou de futurs ministres se découvrent soudain les porte-parole de la protestation anticapitaliste, et font concurrence aux révolutionnaires officiels des partis bureaucratiques.


Ipak, najgori aspekt ne leži u ovoj zbirci apsurdnih argumentacija i besmislenih rasprava. Ne leži ni u načinu na koji, po enti put, ono što se zaista događa na ovom svijetu biva pokriveno atrakcijom novih slogana uzvikivanih tijekom kampanje.

Pourtant, le pire n’est pas dans cette collection d’arguments absurdes et de débats sans queue ni tête. Le pire n’est même pas dans la manière dont, une fois de plus, ce qui se passe vraiment dans ce monde est occulté par le rappel de la dernière formule assassine échangée au cours de la campagne.


Ne, najgora je činjenica što su gotovo svi svjesni da je sve to uzaludno. Nakon izbora se ionako ništa ne mijenja. Izrabljivani se i dalje izrabljuju, a bogati ostaju bogati. Potreba kapitalističkog rasta nastavlja uništavati, polako ali neumoljivo, mogućnost preživljavanja na ovom planetu. Međunarodnom politikom vlada sila, prijevara, ucjena: mada strane nisu tako prepoznatljive kao u vrijeme hladnog rata, stvari se nisu bitno promijenile, s jedne strane “zapadne demokracije” sa SAD-om na čelu, a s druge svi oni koji hine opiranje njihovom “imperijalizmu”, dok u vlastitim redovima podržavaju još brutalniji poredak. Unutarnja politika, uz poneku laganu nijansu, ostaje ista: represivni zakoni protiv siromašnih, protjerivanje ilegalaca, porezne olakšice za poduzeća. Čak ni najuvjereniji trockistički kandidat, kad bi nekim čudom bio izabran, ne bi uspio nešto promijeniti bez prethodnog uklanjanja korijena izrabljivanja. No, to nije nijedna vlada uspjela, iz jednostavnog razloga što vlast ne može uništiti samu srž vlasti.

Non, le pire est dans le fait que tout le monde se rend bien compte que tout ceci est vain. Au lendemain des élections, rien n’a changé. Les exploités sont toujours exploités, et les riches restent riches. Les nécessités de la valorisation capitaliste continuent de ruiner, lentement mais sûrement, les possibilités de survie à la surface de cette planète. La politique internationale reste dominée par la force, la ruse, le diktat : et si les camps en sont moins lisibles qu’à l’époque de la guerre froide, ils sont bien là pourtant, avec d’un côté les « démocraties occidentales » et les États-Unis en tête, et de l’autre ceux qui prétendent s’opposer à leur « impérialisme » mais font régner dans leurs rangs un ordre plus brutal encore. La politique intérieure, à quelques nuances près, demeure la même : lois répressives pour les pauvres, expulsion pour les sans papiers, cadeaux fiscaux aux entreprises. Même le plus trotskyste des candidats ne pourrait rien changer à cela si, élu par quelque miracle, il n’était capable de renverser ce qui est à la racine de l’exploitation. Mais cela, aucun gouvernement n’a jamais pu le faire, tout simplement parce que n’est pas le pouvoir qui possède la possibilité de dissoudre l’être même du pouvoir.


Izbori su uzaludni i svi to znaju: no, upravo iz te taštine demokracija crpi svoju snagu i zato je najgora od svih sistema, njen se smisao postojanja temelji na ničemu i nemoći. Vi ionako znate da izbori neće baš izmijeniti stanje, ali ako ne glasate stvari bi mogle biti i gore. Zadržite ono što imate, premda niste naročito zadovoljni, jer ono što bi moglo uslijediti možda vas još više unesreći. Demokracija je upravo to, permanentna ucjena strahom: koliko god bila nesavršena ipak izgleda bolja od tiranije. Iz svoje nesavršenosti crpi čvrsti argument svog opstanka. Primjetit ćete da demokracija nije nikada dovršena, potpuna, nju stalno treba “osvajati”. Nema veze što je to osvajanje nesiguran i nedostižan cilj: izgleda da mane demokracije ne ovise o njoj samoj, već o njenoj vječnoj nedovršenosti, zato umjesto odbacivanja trebamo je, baš naprotiv, sve više podržavati. Što se pak diktature tiče, uvjerena je u svoju savršenost. Zaista smiješna pretenzija, ali zar nije čak apsurdnije zahtijevati da nas netko voli samo zbog naše nesavršenosti?

L’élection est un exercice vain et tout le monde le sait : mais c’est de cette vanité même que la démocratie sait tirer sa force, et c’est en cela qu’elle est le pire des systèmes, celui qui érige le néant et l’impuissance comme sa propre raison d’être. Vous savez que voter ne servira pas à grand-chose, mais si vous ne votez pas, ça ira encore plus mal. Gardez ce que vous avez, même si vous n’en êtes pas très satisfaits, car ce que vous risquez d’avoir vous déplaira peut être davantage. La démo- cratie n’est rien d’autre que ce chantage permanent à la terreur : aussi imparfaite soit-elle, elle se présente toujours comme préférable à la tyrannie. Elle tire de son imperfection un argument pour sa poursuite. La démocratie, vous le remarquerez, n’est jamais achevée, jamais complète, toujours « à conquérir ». Qu’importe que cette conquête soit un but incertain et inaccessible : les tares de la démocratie ne tiendraient pas à elle-même mais à son inachèvement perpétuel, et donc loin de conduire à la rejeter, elles devraient nous amener à la soutenir davantage encore. La dictature, elle, prétend être parfaite. Cette prétention est bouffonne par elle-même, mais n’est-il pas plus absurde encore de ne vouloir être aimée que pour son imperfection ?


No, ipak, demokracija ne ucjenjuje: demokracija je ucjena.

Pourtant, ce n’est pas la démocratie qui exerce ce chantage : la démocratie en elle-même est le chantage.


Demokracija je jedan od oblika ucjene, a ono što nju oblikuje nadživjelo bi je čak i kad bi nestala sjećanja na “demokratske vrijednosti”. To je ono što se opisuje kao “najhladniji od svih hladnih čudovišta”, kojemu nisu dovoljne samo riječi. Njegov posljednji arugment je, i uvije bio, nešto incizivnije i konkretnije od riječi.

Pourtant, ce n’est pas la démocratie qui exerce ce chantage : la démocratie en elle-même est le chantage. Ce qui exerce le chantage, c’est ce dont la démocratie n’est qu’une forme, et qui pourrait lui survivre même si toute mémoire des « valeurs démocratiques » venait un jour à être oubliée. C’est ce qui a été appelé « le plus froid des monstres froids » et ne se contente pas de discours. Son argument ultime est et a toujours été quelque chose de plus frappant et de plus définitif que des mots.


Mnogo je veće od demokracije zato što je modelira i u potpunosti određuje. Nameće se silom kao jedna nepremostiva granica društvenog života. Radi se o tvorcu permanentne ucjene.

C’est ce qui est beaucoup plus que la démocratie parce qu’il la modèle et la détermine entièrement. C’est ce qui s’impose par la force comme l’horizon indépassable de toute vie en société. C’est ce qui est le véritable auteur de ce chantage permanent.


Radi se o državi.

C’est l’État.


2.

Država nam kaže: zadovoljite se demokracijom inače vas očekuje diktatura ili kaos. U biti, ucjena se odvija u dva dijela. Država se ponaša kao nužni arbitar ako želimo izbjeći život bez pravila. Dakle, ako je država neophodna, onda bolje živjeti u demokraciji koja nastoji uskladiti slobodu sa potrebama države nego u diktaturi koja se pokorava samo zahtjevima države.

L’État nous dit : contentez-vous de la démocratie, car sinon vous aurez la dictature ou le chaos. En réalité, le chantage se fait en deux temps. L’État se pose comme l’arbitre indispensable pour échapper au chaos d’une vie sans règles. Ensuite, puisqu’il faut de toute façon un État, autant avoir une démocratie, qui essaie de concilier la liberté et les exigences étatiques, plutôt qu’une dictature qui n’obéit qu’aux besoins de l’État.


Prvi se moment ucjene tiče pobornika države. Logika je vrlo jednostavna: čovjek je čovjeku vuk. Da bi mogao živjeti u društvu treba ga, stoga, pripitomiti. Država (koncentracija društvene moći) služi kao sredstvo pripitomljavanja. “Prirodnim stanjem” smatra se stanje stalnog rata gdje bjesne nasilje i strasti koje samo jake sile mogu savladati. Sila, moć države, koliko god strašna ona bila, nikada neće biti toliko pogubna kao čovjek bez države: zato njenoj se moći ne smiju postavljati granice.

Le premier temps du chantage est celui des théoriciens de l’État. Le raisonnement est simple. L’homme est un loup pour l’homme. Il doit être domestiqué pour vivre en société. L’État, comme concentré de la puissance sociale, est l’instrument de cette domestication. « L’état de nature » est considéré comme un état de guerre permanent où se déchaînent des violences et des passions que seul un pouvoir fort peut endiguer. Le pouvoir de l’État, aussi terrible soit-il, ne sera jamais aussi néfaste que l’homme sans l’État : aussi ne doit-il y avoir aucune limite à sa puissance.


Neki zagovornici države pak priznaju laganu sklonost prema diktaturi: dive se državnoj moći i obožavaju režime koji spektakularno ističu tu moć. No, najmudriji vrlo dobro razumiju kako na koncu nije važno da li se radi o monarhiji ili republici, da li je moć apsolutna, oligarhijska ili demokratska: bitno je da postoji država. Ostalo sve ovisi o razdobljima i običajima te koliko je određeno doba spremno prihvatiti.

Certains théoriciens de l’État confessent une légère préférence pour la dictature : car ce qu’ils admirent dans l’État, c’est sa force, et ils aiment les régimes qui mettent en scène le spectacle de cette force. Mais les plus intelligents d’entre eux savent bien qu’au fond, peu importe que le régime soit une monarchie ou une république et peu importe que le pouvoir soit absolu, oligarchique ou démocratique, pourvu qu’il y ait un État. Tout dépendra du temps et des moeurs, et de ce que l’époque sera disposée à accepter.
 

Drugi trenutak ucjene se odnosi na teoretičare demokracije. “Prirodno stanje” u današnje vrijeme ne izgleda više tako zvjerski. Naglasak je više na slobodi nego na ratu, društveni je ugovor malčice izmijenjen. Prihvatljivo je žrtvovati “prirodnu” slobodu za političku slobodu zato što ova potonja dokazuje da je, na kraju, kvalitetnija. Čovjek je najslobodniji kad se dobrovoljno podčini zakonu kojeg je izabrao.

Le second temps du chantage est celui des théoriciens de la démocratie. « L’état de nature », à présent, n’est plus aussi sombre. L’accent est mis davantage sur la liberté que sur la guerre et le pacte social s’en trouve légèrement modifié. Le sacrifice de la liberté « naturelle » est consenti en échange de la liberté politique parce que celle-ci se révèle au bout du compte d’une qualité supérieure. L’homme ne sera jamais plus libre que dans la soumission volontaire à la loi qu’il s’est choisie.


Trebali bi shvatiti kako ova dva načina poimanja “prirodnog stanja” i društvenog ugovora nisu oprečna već se međusobno nadopunjuju. Posljednje mišljenje ublažava oštru strogoću prvoga, ali ne odstranjuje ga. [1] Sve demokracije imaju na raspolaganju članke ustava koji im dozvoljavaju suspenziju “demokratskih sloboda” ako državi prijeti narušavanje integriteta. Dvije komponente prijetnje nisu na istom nivou: poželjnija je nadmoć države od njene nemoći. Ako ne želite demokraciju, dobit ćete diktaturu, zato što će vas ona spasiti od nečeg puno strašnijeg: anarhije.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces deux manières d’envisager « l’état de nature » et le contrat social ne sont pas opposées, mais complémentaires. Le second raisonnement vient adoucir l’austère rigueur du premier sans jamais l’abolir 4. Toutes les démocraties ont à leur disposition les articles constitutionnels qui leur permettent de suspendre les « libertés  démocratiques » si jamais l’intégrité ou l’unité de l’État venaient à être menacées. Les deux composantes de la menace sont clairement hiérarchisées : la surpuissance de l’État est préférable à son impuissance. Si vous ne voulez pas de la démocratie, vous aurez la dictature car celle-ci vous préservera de pire encore, l’anarchie.


Bilo bi sasvim pogrešno tvrditi da ove teorije danas nisu više tako aktualne samo zato jer su rođene prije dvjesto ili tristo godina. Naprotiv, one su sastavni dio suvremene ideologije. Zašto bi nas inače mediji svakodnevno zasipali najstrašnijim zločinima? Slijede određeni politički nacrt: uvjeriti nas kako bi društveni život bez zakona i pravde bio pravi pakao.

Il ne faudrait pas croire que ces théories, parce qu’elles ont été formulées il y a trois ou quatre siècles, ne sont plus d’actualité. Elles imprègnent au contraire l’idéologie contemporaine. Pourquoi les médias font-ils une publicité si grande aux crimes sanglants si ce n’est en vertu du projet politique de faire croire que sans lois et sans justice la vie sociale serait un enfer ?


Danas se često priznaje da država vrši skrb nad svojim građanima kako bi izbjegli “zlo” urođeno u ljudskoj naravi. Nema veze što osumnjičene maltretiraju u policijskim postajama ako ćemo tom cijenom prekinuti zločine monstruoznog serijskog ubojice. Dovoljno je na etiku primijeniti pravila trgovačke računice: ako mala doza zla uklanja veliko zlo, onda smo u dobitku. Navedeni je “moral” (pokušajmo shvatiti) povijesno opravdanje za današnje torture u tajnim zatvorima CIA-e, za postupke francuskih legionara tijekom alžirskog rata ili u vojnim diktaturama Latinske Amerike u sedamdesetim godinama prošlog stoljeća.

Il est couramment admis aujourd’hui que c’est pour éviter le « mal » inhérent à la nature humaine que l’État exerce sa tutelle sur les citoyens. Qu’importe que les suspects soient tabassés dans les commissariats, si c’est le prix à payer pour arrêter le monstrueux criminel en série. Il s’agit d’appliquer à l’éthique les règles du calcul d’épicerie : une petite dose de mal, si elle permet d’éviter beaucoup de mal, aboutit à un total vertueux. Cette « morale », il faut bien le comprendre, est la justification historique de la torture contemporaine, des prisons secrètes de la CIA en passant par les pratiques des légionnaires français durant la bataille d’Alger ou celles des militaires qui ont pris le pouvoir dans les années soixante-dix dans divers pays d’Amérique du Sud.


Ovdje se ne radi o postavljanju vječnog pitanja o konfliktu između državnog interesa i morala pojedinca, o Antigoninoj tragediji i slično, zato što su sami pojmovi takvih rasprava veoma iskrivljeni. Oni polaze, prije svega, od prihvaćanja suverene sile kao potrebe koja bi zauzdala divlje ljudske strasti. I upravo ovdje leži laž.

Il ne s’agit pas ici de poser l’éternelle question de la raison d’État contre la morale individuelle, de la tragédie d’Antigone ou d’on ne sait quoi encore : car les termes de ce débat sont largement faussés. Ils supposent d’avoir admis au préalable la nécessité de la force souveraine pour contenir les passions sauvages de l’homme. Or c’est ici précisément que se situe le mensonge.


Poanta nije samo u tome što “prirodno stanje” nije nikada postojalo, kao što su i filozofi, koji su koristili pojam, rado priznavali. Poanta je što navedena fikcija ništa ne dokazuje. Izmišljena je samo da opravda društvene nejednakosti. U vremenima kad se sve manje vjeruje da nejednakost među ljudima proizlazi iz božanskog prava, teorijom “prirodnog stanja” se na moderan način opravdava opstanak vlasti. Priznaje se postojanje jednakosti i “prirodne” slobode, ali da bi ih se zatim odmah opisalo kroz užasne crte sveopćeg nasilja. Zato se vlast više ne vrši u ime nadnaravnog prava na vladanje, već u ime svjetovne potrebe za izbjegavanjem kaosa. Opravdanje se promijenilo, ali represija ostaje.

Ce n’est pas seulement que « l’état de nature » n’ait jamais existé, ce que les philosophes qui en ont employé le concept admettaient volontiers. C’est surtout que cette fiction ne prouve rien. Elle n’a été inventée que pour légitimer la perpétuation des inégalités sociales. À une époque où est de plus en plus contestée l’idée d’une inégalité de droit divin entre les hommes, la théorie de « l’état de nature » permet de justifier de manière moderne la perpétuation de la domination. On admet une égalité et une liberté « naturelles », mais c’est pour les décrire immédiatement sous les traits horribles de la violence généralisée. L’autorité ne s’exercera donc plus au nom du droit surnaturel de dominer, mais au nom de la nécessité profane d’éviter le chaos. La justification a changé, l’oppression demeure.


“Prirodno stanje” je sasvim individualno stanje, bez društvenih odnosa, nonsens: hominid je bio društven i prije nego što je postao čovjek. Etnologija i antropologija su u dovoljnoj mjeri opisale društva bez države da sa sigurnošću možemo tvrditi kako država nije nikada predstavljala garanciju za postojanje društvenog života. Tlapnju o “prirodnom stanju” su izmislili filozofi krenuvši od određenih društvenih uvjeta u kojima su živjeli. Hobbes, da bi nas uvjerio kako je priroda stvorila ljude sklone “međusobnom napadanju i uništavanju”, najbolji primjer nalazi u strahu građanina koji “zaključava vrata” i “u svojoj vlastitoj kući zaključava čak i kovčege”. [2] Zar strah građanina od pljačke usred društva nije dovoljan dokaz zle ljudske naravi?

« L’état de nature », un état purement individuel sans rapports sociaux, est un non-sens : l’hominidé était social avant que d’être un homme. L’ethnologie et l’anthropologie ont suffisamment décrit de sociétés sans État pour qu’on sache très pertinemment qu’un État n’a jamais été une nécessité pour assurer l’existence d’une vie sociale. La fantaisie de « l’état de nature » a été imaginée de toutes pièces par les philosophes à partir des conditions sociales particulières dans lesquelles ils vivaient. Hobbes, pour convaincre que la nature a rendu les hommes « enclins à s’attaquer et à se détruire les uns les autres », ne trouve pas de meilleur exemple à fournir que la peur du bourgeois qui « verrouille ses portes » et « ferme ses coffres à clé ». Si le bourgeois craint d’être volé en société, n’est-ce pas la preuve que l’homme est mauvais par nature ?


Divne li teorije…

Magnifique raisonnement…


Kad govorimo o ljudskoj naravi treba imati na umu da se radi samo o odrazu društvenih okolnosti. “Ljudska narav” ne postoji, to jest (što je isto) u naravi je čovjeka da je uopće nema. Društveni odnosi stvaraju čovjeka, a istovremeno ih on stvara. Povijest i etnologija su dokazale kako se čovjeku mogu pripisati različita obilježja, sva podjednako ljudska. Univerzalno se (ako uopće postoji) ne nalazi u sadržaju prouzročenim društvenim odnosima nego u samoj činjenici da uvijek postoji jedno. Nema smisla govoriti o čovjeku “prirodno dobrim” ili “prirodno lošim”. Postoje samo društveni oblici koji su više ili manje represivni, više ili manje slobodni, ovisno o naravi aparata koji ih podržavaju.

Tout ce qu’on dit de la nature humaine n’est jamais rien d’autre qu’une projection de ses présupposés sociaux. La « nature humaine » n’existe pas ; ou alors, ce qui revient au même, la nature de l’homme est de ne pas en avoir. Le rapport social tout à la fois crée l’homme et est créé par lui. L’histoire et l’ethnologie ont montré combien il peut être investi de réalités différentes, et toutes également humaines. L’universel, car il y en a un, n’est pas dans le contenu induit par le rapport social, mais dans le fait qu’il y en ait toujours un. Il n’y a pas de sens à déclarer l’homme « naturellement bon » ou « naturellement mauvais ». Il n’y a que des formes sociales plus ou moins oppressantes ou plus ou moins libres selon la nature des dispositifs sur lesquels elles reposent.


Što se pak teorije ugovora tiče, ona je, ako je uopće moguće, još mutnija. Zato što karakteristika društvenog ugovora leži u činjenici da ga nitko nikada nije potpisao. “Slobodno prihvaćanje” žrtvovanja prirodnih prava je svršeni čin pred koji se dovodi građanin postavši punoljetan i nema mogućnosti da ga izmijeni. Kakav je to “slobodno prihvaćen” zadatak ako ga nismo slobodni odbiti?

Quant à la théorie du contrat, elle est, si c’est possible, plus fumeuse encore. Car le propre du pacte social, c’est que personne ne l’a jamais signé. Le sacrifice « librement consenti » des droits naturels est un état de fait que chaque citoyen, à sa majorité, découvre déjà parfaitement accompli, et sur lequel il n’a pas la possibilité de revenir. Qu’est-ce qu’un engagement « librement consenti » auquel on n’est pas libre de ne pas consentir ?


Kasnije su otkrivene i druge teorije u korist države, kao na primjer ona utemeljena na količini: budući da je potrebno koordinirati veliki broj pojedinaca potrebna je i upravljačka struktura da zajamči odnose koji bi inače izmaknuli, zbog svoje složenosti, prostim interindividualnim odnosima. Međutim, osim činjenice da država, suprotno od onog u što nas hoće uvjeriti, više liči na represivni sistem nego na upravljačku strukturu, navedeni se količinski argument može sažeti i u tvrdnju: budući da nismo nikada vidjeli brojno društvo funkcionirati bez države, ono je nemoguće. Nema veze što postoje suprotni primjeri iz Ukrajine dvadesetih godina ili Aragone iz španjolskog građanskog rata. Primjeri koji su se odvili u opsadi ili u ratu i koji dokazuju kako uloga države nije uopće sudbonosna. U biti, država je ono što “je” i opravdava se isključivo svojim postojanjem.

Depuis, d’autres arguments ont été trouvés en faveur de l’État, comme celui de la quantité : dès qu’un nombre trop important d’individus doit se coordonner, il faudrait une instance régulatrice pour assurer des liaisons qui échapperaient, par leur complexité, aux seuls rapports interindividuels. Mais, outre que l’État, contrairement à ce qu’il voudrait nous faire croire, n’est pas une instance régulatrice mais un système d’oppression, cet argument du nombre se résume à une constatation de fait : puisqu’on n’a jamais vu une large société fonctionner sans État, c’est que c’est impossible. Qu’importent, alors, les expériences contraires de l’Ukraine dans les années vingt ou l’Aragon de la guerre civile espagnole. Ces moments qui étaient pourtant des époques de siège et de guerre et qui montraient que la fonction étatique n’est en rien une fatalité. En vérité, la seule justification réelle de l’État se trouve tout en entière dans son étymologie. L’État est ce qui est, et qui ne se justifie pas autrement que par son existence.


No, ipak, moramo priznati da je čisto teoretska rasprava o mogućnosti postojanja društva bez države, kao što je ovdje iznijeta, potpuno beskorisna, jer “ono što je” (država) nije teorija već realnost koja drži u šaci sredstva svoje perpetuacije, pod svaku cijenu.

Toutefois, il est vrai que la discussion purement théorique de la possibilité d’une société sans État, telle qu’elle est menée ici, est un peu vaine. Car « ce qui est », l’État, n’est pas une théorie, mais une réalité qui a entre ses mains les moyens de se perpétuer à tout prix.


Upravo ovdje nailazimo na ucjenu i shvaćamo njenu pravu narav. Kao što “zaštitnik” licemjerno pokazuje zabrinutost zbog nevolja koje će snaći njegovog štićenika ako ne plati doprinos Cupoli,[3] na isti način država, kum nad kumovima, može sada pretvoriti u realnost mȍru koju je osmislila da opravda svoje postojanje.

Et c’est ici que l’on retrouve le chantage tout en en comprenant la véritable nature. Car, de même que le « protecteur » se désole hypocritement des malheurs qui vont arriver à son protégé s’il ne paye pas sa contribution à la Coupole, de même l’État, véritable capo di tutti capi, a-t-il à présent la possibilité de rendre réel le cauchemar qu’il a inventé pour se légitimer.


Budući da se rat svih protiv nije mogao sam pokrenuti, država ga može sama uzrokovati.
La guerre de tous contre tous, puisqu’elle ne s’instaure pas d’elle-même, l’État peut la créer.

Navedenom strategijom ekstremnog terora koristili su se najviši vrhovi alžirske vlasti.
Cette stratégie de la terreur extrême a été employée telle quelle par les plus hautes autorités algériennes.


Poznato je da su strahoviti, surovi pokolji iz posljednjeg desetljeća XX stoljeća u Alžiru poslužili, na koncu, vlastodršcima ne toliko u borbi protiv službene islamske opozicije, koliko protiv lijene i radikalne mladeži koja je vodila pobunu 1988. Stanje sveopćeg kaosa je iza kulisa podupirala država da bi uvjerila i najradikalnije slobodare kako je povratak u državnu normalnost ipak poželjniji od daljnjih neopisivih strahota.

On sait que l’atroce barbarie des massacres perpétrés dans la dernière décennie du xxe siècle en Algérie a au bout du compte servi le pouvoir en place dans sa lutte non pas tant contre ses opposants officiels islamistes que contre la jeunesse désoeuvrée et radicale qui avait mené la révolte de 1988. Une situation de chaos généralisé, encouragée en sous-main par l’État, doit servir à convaincre même le plus convaincu des libertaires qu’un retour à la normalité étatique sera toujours préférable à la poursuite de cette horreur sans nom.


Naspram opasnosti od gubitka vlasti država se pokazala spremna žrtvovati određeni broj svojih građana samo da opravda svoju neophodnost. Navedeno iskustvo iz drugog alžirskog rata moglo bi pronaći u suvremenom svijetu brojne značajne primjere. Stanje barbarskog rata svih protiv svih kreira država, ali ne samo u fikciji već i u realnosti, ako će joj ovo ekstremno rješenje zajamčiti opstanak.

Face à la possibilité extrême de la perte de son pouvoir, l’État a montré qu’il est prêt à sacrifier un certain nombre de ses citoyens dans le seul but de prouver qu’il est indispensable. Cette leçon de la seconde guerre d’Algérie pourrait trouver à travers le monde contemporain bien d’autres exemples frappants. L’état de la guerre barbare de tous contre tous a été créé par l’État non seulement dans l’ordre fictif, mais aussi dans celui de la réalité, si cette solution ultime pour sa conservation s’impose.

3.

Država ima svoju povijest, ispunjenu nasiljem, ubojstvima i represijom. Kako god je definirali, prvi zadatak države sastoji se od nasilnog nametanja vlasti i vjerovanja u njeno isključivo pravo na taj čin. Zato cilj kažnjavanja kriminalaca nije, na primjer, zaštita građana ili korekcija ponašanja delinkvenata, ono služi u prvom redu afirmaciji nadmoći države i njenog isključivog prava na nadmoć. Kriminal treba postojati da bi svi znali tko zaista vlada, kažnjava i štiti. Po potrebi novi će zakoni stvoriti nova kaznena djela kroz koje će država moći bezbrižno uživati u svojim povlasticama.

L’État a une histoire, et c’est une histoire de violence, de meurtres et d’oppression. Quelle que soit la définition que l’on donne de l’État, sa première prérogative est celle de la puissance qui s’impose par les armes et qui fait admettre qu’elle est la seule à pouvoir le faire. C’est pourquoi le châtiment criminel, par exemple, n’a pas du tout pour objectif premier de protéger les citoyens ou d’amender la conduite des délinquants : il sert essentiellement à réaffirmer l’exclusivité de la toute puissance de l’État. Il faut bien qu’il y ait de la délinquance pour pouvoir montrer à tous qui est le véritable maître qui châtie et qui protège. Au besoin, de nouvelles lois créeront les délits qui permettront à l’État d’exercer à loisir son privilège.


Navedeni monopol nad nasiljem i vladanjem definira se kao “suverenost”. Ideologija je do te mjere izvrnula realno značenje pojmova da nam se danas suverenost predstavlja kao načelo po kojem bi država bila samo njezin servilni oblik.

Ce monopole de la violence et de la domination a reçu une dénomination précise : il s’agit de la « souveraineté ». L’idéologie a tellement obscurci les rapports réels entre les choses que la souveraineté se présente maintenant à nous comme un principe dont l’État ne serait que la mise en forme servile.
 

Najprije dolazi suverenost, transcendentalni izvor vlasti, a zatim država, njena primjena. Međutim, suverenost, koja nije uopće apstraktna, država mora svakodnevno reafirmirati. Dan za danom je vojska, policija, sudstvo, socijalna skrb, porez, kultura, sport itd. iznova potvrđuju. U biti, njihov glavni cilj nije “pružiti uslugu” građanima, njihova je svrha svakodnevno dokazivati da ta usluga proizlazi iz države i da je samo ona može pružiti.

Il y aurait d’abord la souveraineté, source transcendante du pouvoir, puis l’État, son application. Mais la souveraineté, loin d’être idéelle, est quelque chose que l’État doit refonder quotidiennement. Jour après jour, l’école, l’armée, la police, la justice, les services sociaux, fiscaux, culturels, sportifs, etc., la réaffirment. Leur objectif premier en effet n’est pas tant le « service » rendu au public que l’affirmation que ce service est rendu par l’État, et ne saurait être rendu que par lui.
 

Mada je možda dojam drugačiji, ipak sakralizirane geste i simboli moći nisu puki folklor teritorijalno ograničen, radi se o aktivnom mehanizmu, o stalnoj i minucioznoj rekonstrukciji vlastitog ključnog prerogativa. Stari Mitterrand koji je posjedovao (kako se kaže) le sens de l’État, to jest bio veoma svjestan intimnih kompetencija vlasti, nije ismijavao takve stvari. Njegov je mandat bio obilježen restauracijom najpompoznijih oblika republike, koje je odredio već De Gaulle. Bez suvišnih ili naivnih elemenata. Ne zaboravimo da se De Gaulle u Londonu ponašao kao predsjednik države, mada nije bio ništa, bio je samo pravi stručnjak za predstave. Došavši na vlast, Mitterrand je znao da je stiglo vrijeme zatvaranja frondističke parenteze s kraja šezdesetih i sedamdesetih godina, koja unatoč tome što nije nadvladala državu ipak ju je uspjela uzdrmati i više no što se danas želi priznati. Prosvjednici su tada vjerovali kako mogu ismijavati ridikulozne atribute vlasti, smatrajući ih već zastarjelima i zato nedjelotvornima. Socijalizam će u osamdesetim godinama sve privesti razumu. Ne može se uništiti višestoljetni stroj vlasti pukim ignoriranjem. Do danas je poštivanje države, njenih ministara, sudaca i policajaca uspjelo zadobiti teritorij izgubljen prethodnom generacijom.

Les symboles et les gestes sacralisés du pouvoir ne sont pas, contrairement aux apparences, un folklore périmé : c’est un dispositif agissant, une reconstruction perpétuelle et minutieuse de sa prérogative centrale. Le Mitterrand vieillissant, qui avait ce qu’on appelle le sens de l’État, c’est-à-dire la conscience aiguë des ressorts intimes de la domination, ne plaisantait pas avec ces choses-là. Sa présidence aura été une restauration des formes les plus pompeuses de l’apparat républicain telles que fixées par De Gaulle. Il n’y a rien là de superflu ou d’innocent. De Gaulle, ne l’oublions pas, est cet homme qui à Londres faisait comme s’il était à la tête d’un État alors qu’il n’en était rien : c’était un véritable spécialiste de la force agissante du paraître. À son arrivée au pouvoir, Mitterrand savait qu’il était temps de refermer la parenthèse frondeuse de la fin des années soixante et des années soixante-dix, qui certes n’a jamais renversé l’État mais l’a ébranlé sûrement plus profondément que ce qu’on veut bien admettre aujourd’hui. Cet imaginaire contestataire pensait alors pouvoir rire des attributs ridicules du pouvoir, jugés si obsolètes qu’ils en seraient devenus inopérants. Le socialisme des années quatre-vingt aura ramené tout le monde à la raison. On n’abat pas une machine de domination vieille d’autant de siècles en croyant qu’il suffit de l’ignorer. À présent, le respect dû à l’État, à ses ministres, à ses juges et à ses flics a regagné beaucoup du terrain qu’il avait perdu avec la génération précédente.
 

Suverenost je poprimila republički oblik u Francuskoj iz sasvim slučajnih razloga. Druge države imaju drugačije stilove, drugačije simbole i drugačije uzore, ali svatko ima svoj, naslijeđen iz prošlosti. U biti, nije toliko važan izvor suverenosti, iliti njena službena izlika. Može indiferentno biti “Bog”, “superiorna arijska rasa” ili “demokratska načela”. Izvor suverenosti nećemo pronaći u ovim eksternim opravdanjima, nadometnutima na gotov čin, već samo u ulozi koju ona igra u sistemu moći. Suverenost je kao i pravo tehnička potreba države.

L’aspect républicain de la souveraineté n’a pris cette forme en France que pour des raisons strictement contingentes. Les autres États ont d’autres styles, d’autres symboles et d’autres références : mais tous en ont, que leur histoire leur a légué. Dans les faits, peu importe la source idéologique de la souveraineté, son excuse officielle si on veut. Ce peut être indifféremment « Dieu », la « supériorité de la race aryenne » ou « les principes démocratiques ». L’origine de la souveraineté ne se trouve pas dans ces justifications extérieures ajoutées après coup, mais uniquement dans la fonction qu’elle joue dans le système de la domination. La souveraineté est, comme le droit, une nécessité technique de l’État.
 

Izvan vladinih krugova suverenost se afirmira kroz svaku državnu uslugu ili administraciju. Na primjer, pojam “zadatak javnih usluga” ubrizgava malu dozu suverenosti u svakog državnog službenika. On se tako pretvara u neka vrstu minijature opće vlasti te se napad na njegovu dužnost poistovjećuje s napadom na cjelokupnu zajednicu koju država navodno utjelovljuje.

Au-delà des cercles gouvernementaux, la souveraineté s’affirme dans chaque service ou administration de l’État. La notion, par exemple, de « mission de service public », permet d’injecter une infime dose de souveraineté dans chacun des agents de l’État. Celui-ci devient alors comme une petite image de la puissance générale, et s’en prendre à lui dans l’exercice de ses fonctions reviendrait à s’en prendre à la communauté que l’État prétend incarner.
 

Treba zapravo shvatiti što zaista znači prekršiti članak “Tko omalovažava ili vrijeđa državne organe odnosno službene osobe prilikom vršenja [...] službe…” Sudska praksa smatra da jedan obični drski pogled može predstavljati kršenje zakona. Kad bi se pridržavali teksta i načina na koji se primjenjuje, morali bi priznati da pred policajcom, recimo tokom kontrole dokumenata na ulici, jedino nekažnjivo ponašanje je spuštanje pogleda i odgovaranje sa “da, gospodine” na svaku njegovu uvredu. Naravno, zakon predviđa i žalbu na policijsku samovolju: dugačke i riskantne procedure tijekom kojih će najvjerodostojnija riječ (dakako, riječ policajca) prevagnuti. Ako se netko i postavi između redarstvenika i njihovih žrtava, vičući policajcima “nemate pravo da to činite”, zasigurno potpuno značenje prava. Naime, ne služi država pravu, već je pravo sredstvo na usluzi države. “Prava”, kao i “pravo”, uopće ne postoje sami po sebi na idealnom nebu demokracije. Egzistiraju samo zato što ih određuje jedan složeni mehanizam i potrebni su tek kad se utvrdi samo postojanje mehanizma koji ih stvara. Nasuprot stavovima vladajuće ideologije, pravo nije nipošto vezano za demokraciju. I nedemokratske države su pravne države. Postojalo je nacističko pravo potrebno njemačkoj državi u periodu između 1933. i 1945., kao što je bilo i prije, u doba Weimara, ili kasnije nakon rata. Nije slučajnost što je sudske presude, uključujući i one vojnog suda Waffen SS koji je osuđivao za dezerterstvo svakog tko nije htio služiti nacizmu, primjenjivala kasnije i Savezna Republika Njemačka. Činjenica je da njemačka država u svom carističkom, demokratskom ili nacističkom obliku, predstavlja nadasve kontinuitet, kao i svaka druga država, a taj je kontinuitet zajamčen pravom. Amerikanci su u iskušenju da sravne sa zemljom svoju okupacijsku zonu nakon poraza 1945. ubrzo shvatili, kao i Rimljani mnogo prije njih, što znači upravljati područjem: potreban je čitav jedan stroj moći.

Il faut voir ce que le délit « d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ou en mission de service public » signifie réellement. La jurisprudence considère qu’un simple regard insolent peut suffire à caractériser l’infraction. Si l’on s’en tient aux textes et à la manière dont ils sont appliqués, force est de reconnaître que face aux policiers, lors d’un contrôle d’identité dans la rue par exemple, la seule attitude non incriminable consisterait à baisser les yeux et à répondre « oui monsieur » à chacune de leurs insultes. Certes, le droit prévoit des recours contre l’arbitraire policier : des procédures longues et hasardeuses au cours desquelles la parole la plus crédible — celle, naturellement, de l’agent de l’État — aura un poids prépondérant. Ceux qui s’interposent entre les flics et leurs victimes en criant aux policiers « vous n’avez pas le droit de faire cela », ceux-là, assurément, ignorent tout à fait ce qu’est véritablement le droit. En effet,  ce n’est pas l’État qui est au service du droit : c’est le droit qui est un instrument au service de l’État. « Les droits », comme « le droit », n’existent nullement par eux-mêmes dans le ciel idéal de la démocratie. Ils ne subsistent que dans la mesure où une machinerie complexe les suscite, et ils ne sont nécessaires qu’une fois présupposée l’existence même du dispositif qui les fait naître. Contrairement à ce qu’affirme l’idéologie dominante, le droit n’est en rien lié à la démocratie. Les États non démocratiques sont aussi des États de droit. Il y avait un droit nazi, tout aussi nécessaire à l’État allemand de la période comprise entre 1933 et 1945 qu’il lui était nécessaire avant, à l’époque de Weimar, ou après la guerre. Ce n’est pas un hasard si les décisions de justice, y compris celles des cours martiales de la Waffen SS qui condamnaient comme déserteurs les hommes qui avaient refusé de servir les nazis, étaient encore appliquées par la République fédérale allemande. C’est que l’État allemand, sous sa forme impériale, démocratique ou nazie, est d’abord une continuité, comme l’est tout État, et cette continuité est assurée par le droit. Les Américains, tentés un instant de faire table rase dans leur zone d’occupation après la défaite de 1945, ont vite compris, comme les Romains le savaient longtemps avant eux, ce que c’est que l’administration d’un territoire : il y faut la mécanique complète du pouvoir.
 

Postojanje pravnog aparata, sa svim svojim atributima (prekršajni, općinski, županijski, trgovački sudovi itd.), sa memorijom prethodnih odluka i ovlasti da ih primjenjuje kroz dugi period, nužno je za efektivno vršenje vlasti. Pravo je prisila koju si država samonameće u svrhu učinkovitosti; ona je vrlo stari stroj, pohaban, usavršavan stalnom brigom brojnih generacija marljivih lakeja moći.

L’existence d’un appareil légal muni de toutes ses dépendances — c’est-à-dire cours de justice non seulement pénales mais aussi civiles, administratives et commerciales — doté de la mémoire de ses décisions antérieures et de la puissance de les faire respecter dans la durée est nécessaire à l’exercice effectif de la domination. Le droit est cette contrainte que l’État s’impose à lui-même dans le but de se rendre efficace ; c’est une très vieille machine, patinée par les ans, perfectionnée par les soins constants de générations de serviteurs zélés du pouvoir.
 

Samo država može koristiti takvo sredstvo. Govoriti o “prirodnom pravu”, kao što to čine pravnici, besmisleno je kao i govoriti o “prirodnoj poreznoj upravi” ili o “prirodnom sudstvu”. Pravo nije prirodnije od “ekonomije” ili “države”, ali je u interesu ideologa nastojati negirati njegov isključivo društveni i povijesni karakter. Budući da ono što nam je povijest donijela može i odnijeti, pravo želi izgledati vječno jer služi vlasti koja također stremi ka vječnosti.

Seul un État peut avoir l’usage d’un tel instrument. Parler de « droit naturel », comme le font les juristes, est à peu près aussi dénué de sens que de parler d’un « centre des impôts naturel » ou d’un « palais de justice naturel ». Le droit n’est pas plus naturel que « l’économie » ou « l’État », mais il est de l’intérêt des idéologues d’essayer de nier son caractère exclusivement social et historique. Car ce que l’histoire a amené, elle peut aussi bien le balayer : et le droit aimerait se donner pour éternel parce qu’il est au service d’une domination qui elle aussi vise l’éternité.
 

4.

Pravo se ne poistovjećuje sa “pravilom”. Mnoga su društva funkcionirala i bez prava, u modernom smislu riječi, zato što su bila bez države, premda su posjedovala pravila, to jest društveni sporazum. Što ne znači da ćemo ih ovdje egzaltirati, želimo samo podsjetiti na njih jer pobijaju tezu o pravu kao osnovnim sastavnim dijelom svakog društva. Kad bi se jednog dana realiziralo društvo bez stabilnih institucija, bez hijerarhije, i koliko je moguće bez vladajućih struktura, funkcioniralo bi i bez prava.

Le droit ne s’identifie pas à la « règle ». Bien des sociétés ont fonctionné sans droit au sens moderne du terme parce qu’elles étaient sans État, et pourtant elles n’étaient pas sans « règles », c’est-à-dire sans consensus social. Il ne s’agit pas ici de les magnifier, mais seulement de rappeler leur existence parce que celle-ci suffit à infirmer la thèse d’un droit constitutif de l’être même de toute société. Une communauté humaine sans institutions figées, sans hiérarchie, et exempte autant que possible des structures de la domination, si elle advient un jour, fonctionnera nécessairement en se passant du droit.
 

Isključiva i uzajamna povezanost između “države” i “prava” podrazumijeva da pojmovi kao “zakon” i “zakonitost” potpuno nestanu iz umova osoba koje još vjeruju u slobodniji život. Sloboda ne može živjeti u sjeni navedenih pojmova. Možda ljudsko društvo neće nikada funkcionirati bez kodova, dogovora ili sporazuma, ali svakako može postojati bez “zakona”, bez onog dijela društva koji se uzdiže iznad njega u svojstvu opće volje. Ako postoji zakon postoje i represivni organi koji će nas tjerati da ga izvršavamo; ne možemo se osloboditi represivnih organa ako ne odbacimo i zakone.

L’implication réciproque et exclusive qui existe entre « l’État » et « le droit » suppose que les termes de « loi », de « légalité » ou de « légitimité » soient bannis de tout usage par ceux qui croient encore possible une vie moins soumise. La liberté n’existe pas à l’ombre de ces mots-là. Une communauté humaine ne fonctionne peut-être jamais sans codes, ou sans accords, ou sans consensus, mais en tout cas elle peut fonctionner sans « lois », c’est-à-dire sans qu’une part de la société ne s’érige au-dessus d’ellemême en s’instituant comme le concentré de la volonté commune. Il n’y a pas de loi sans les organes répressifs chargés de la rendre effective : et on ne se libère pas de ces instruments d’oppression sans se débarrasser aussi de la loi.
 

“Pravednost” pak izgleda oprečna “zakonitosti”, do te točke da ostavlja dojam kritike. Dok se zakonitost brine da li zakon zadovoljava formu (zakonito je ono što, formalno, poštuje zakon), pravednost postavlja temeljno pitanje (nije pravednost ono što se ograničava na formalno poštivanje zakona, već ono što se protivi našem pojmu dobrog i ravnopravnog). Kad je zakon neprikladan obično postaje “nepravedan” da bi se opravdala “nezakonitost” svih onih koji se ne žele podčiniti novoj situaciji. S druge strane, njihov se otpor smatra pravednim zato što je kongruentan, za razliku od spornog zakona, s onim što bi po njima trebao biti cilj svakog zakona: uspostavljanje pravednog poretka.

La « légitimité » semble s’opposer à la « légalité » au point d’en paraître la critique. Quand la légalité ne s’attache à juger la loi que du point de vue de la forme (est légal ce qui, formellement, respecte la loi), la légitimité pose la question du fond (n’est pas légitime ce qui se borne à respecter formellement la loi mais s’oppose à l’idée que l’on se fait de ce qui est juste et équitable). Lorsqu’une loi déplaît, il est courant de la déclarer « illégitime » pour justifier l’illégalisme de ceux qui refusent dès lors de s’y soumettre : et, à l’opposé, c’est leur comportement contestataire qui est considéré comme légitime, c’est-à-dire finalement comme répondant à la place de la loi et mieux que la loi contestée à ce qui devrait être selon eux l’objet même de toute loi, l’instauration d’un ordre juste.


Pravednost sadrži mnogo veći dio subjektivnosti od zakonitosti. Zakonitost se pripisuje objektivnom poštivanju slova i duha zakona, dok se pravednost odnosi na čuvstvo: pred nepravednošću reagira savjest. Na primjer, većina oružanih snaga demokratskih država nameće svojim pripadnicima dužnost da odbiju izvršiti “očito nezakonitu” naredbu. No, ne traže da vojnici odbiju izvršiti “očito nepravednu” naredbu. To bi značilo dodijeliti prosuđivanju vojnika ključnu ulogu i pružiti generalima neprocjenjive neuspjehe.

La légitimité fait à la subjectivité une part bien plus étendue que la légalité. La légalité s’attache au respect objectif de la lettre et de l’esprit des lois, tandis que la légitimité est une affaire de sentiment : face à ce qui est illégitime, c’est la conscience qui réagit. Par exemple, la plupart des armées des États démocratiques imposent à leurs membres l’obligation de refuser d’exécuter un ordre « manifestement illégal ». Pourtant, elles ne demandent pas aux militaires de refuser d’exécuter un ordre « manifestement illégitime ». Ce serait accorder aux jugements des soldats un rôle bien trop crucial et ouvrir la porte, pour les généraux, à des déboires sans nom.
 

Usprkos tomu, suprotnost između zakonitosti i pravednosti je samo prividna: ako pravednost može osporavati određeni zakon, istovremeno ona ne osporava sâmo postojanje zakona. Naprotiv, pravednost podrazumijeva da bi nešto ponad formalizama zakona, nekakav “prirodni” zakon, trebao regulirati usvajanje “pravednih” zakona. S namjerom da prikaže nepremostiv jaz između zakona kao što “je” i zakona kao što bi “trebao” biti, pravednost ukazuje na postojanje idealnog zakona s one strane stvarnog zakona.

Mais pourtant cette opposition entre légalité et légitimité est un leurre : car si la légitimité peut contester une loi particulière, du moins ne conteste-t-elle jamais l’existence de la loi en tant que telle. Au contraire, la légitimité laisse entendre que quelque chose qui serait au-delà du formalisme de la loi, quelque loi « naturelle », devrait réguler l’adoption des lois « légales ». C’est en prétendant voir un hiatus entre la loi telle qu’elle est et la loi telle qu’elle devrait être que la légitimité laisse croire à une loi idéelle au-delà de la loi réelle.
 

Zadržavajući se na formalizmu zakona, pravednost želi reći kako bi on trebao biti nešto drugo. No, zakon ne može biti nešto drugo. Zakon ne može biti nezakonit. Zakon ne krši drugi zakon, može ga izmijeniti ili zamijeniti, ako to ne učini poštujući prethodne zakone može to učiniti po onima što je sam stvorio i koji postaju na taj način nova zakonitost. Ako vlast želi usvojiti neustavni zakon dovoljno je da promjeni ustav, koji je također jedan obični zakon, i ono što je do jučer bilo neustavno već sutra će postati ustavno. Ustav se može izmijeniti, indiferentno, poštujući njegova pravila za reformu ili jednostavno ukidajući ih. Da bi na primjer ustav iz 1958. stupio na snagu beskrupulozno je prešao preko onog iz IV Republike. Zato ne možemo cjepidlačiti o “zakonitosti zakona”. Zakon je uvijek zakonit zato što je zakonitost samo forma.

En s’attaquant au formalisme de la loi, la légitimité laisse entendre que celle-ci devrait être autre chose que du formalisme : or une loi n’est jamais rien d’autre. Une loi ne peut pas être illégale. Une loi ne viole pas une autre loi, elle la réforme ou la remplace, et si elle ne le fait pas dans les formes que la loi antérieure exige, elle peut le faire dans celles qu’elle se prescrit à elle-même et qui deviennent par-là même la nouvelle légalité. Si le pouvoir veut faire passer une loi anticonstitutionnelle, il n’a qu’à changer la constitution, qui n’est elle-même qu’une loi, et ce qui était anticonstitutionnel hier sera constitutionnel demain. On peut indifféremment réformer une constitution en respectant les règles que celle-ci impose pour sa propre réforme, ou décider de s’en affranchir. La constitution de 1958 ne s’est pas embarrassée de respecter celle de la IV e République pour s’imposer. On ne peut donc ergoter sur la « légalité de la loi ». La loi est toujours légale parce que la légalité n’est que forme.
 

Dolaskom Hitlera na vlast Reichstag je, okružen njegovim jurišnim odredima, usvojio zakon kojim je mogao po volji kršiti ustav Weimarske Republike. Uz nekoliko SA i SS nestali su svi argumenti konstitucionalista. Nije toliko značajno da je Hitler odlučio prekršiti ustav, koliko činjenica da je odobrio zakon za taj čin. Hitleru je bilo dovoljno odati dojam da poštuje određenu zakonitost, koju je otvoreno prezirao u svojoj politici. Reagirao je baš tako jer je takav zakon bio potreban opstanku njemačke države koju su nacisti namjeravali podčiniti svojim političkim ciljevima. Prema tome zakon je samo forma, kad sila u društvenim odnosima poprima oblik.

Quand Adolf Hitler a pris le pouvoir, il a fait voter par un Reichstag encerclé par ses sections d’assaut une loi l’autorisant à violer, autant qu’il le voulait, la constitution de la république de Weimar. Quelques SA et SS suffirent à balayer les arguments des constitutionnalistes. Le fait marquant n’est pas que Hitler ait décidé de violer la constitution, mais bien qu’il ait fait adopter une loi pour cela. À ce moment-là, Hitler n’avait que faire de donner l’impression de respecter une certaine légalité qu’il méprisait ouvertement à longueur de discours. S’il a agi ainsi, c’est parce qu’une telle loi était nécessaire à la continuité du fonctionnement de l’État allemand que les nazis entendaient plier à leurs objectifs politiques. Une loi n’est donc jamais qu’une forme : la mise en forme du primat de la force dans les relations sociales.


Zakon ne može biti ni nepravedan. Ako je zaista zakon, sa svim svojim atributima (ali ne načelima, već sa ljudima i oružjem koji će ga nametati), onda će i znati argumentirari svoju pravednost. Hitler ili De Gaulle su iskoristili krizu u Njemačkoj 1933. ili u Franuskoj 1958. kako bi nametnuli svoja stajališta. Njihovi su zakoni bili pravedni, opravdavali su ih njihovi politički odabiri, a i zakoniti jer im je zadatak bio uspostaviti novu zakonitost, u skladu s njihovim potrebama.

La loi ne peut pas plus être illégitime. Si elle est loi, pourvue de ses attributs de loi — et ce ne sont pas des attributs de principe, ce sont des hommes et des armes chargés de la faire exister — elle se donnera aussi facilement à elle-même tous les arguments nécessaires pour justifier son existence. Hitler ou De Gaulle tiraient parti de la situation de crise de l’Allemagne en 1933 ou de la France en 1958 pour imposer leurs vues. Leurs lois étaient légitimes, car justifiées par leurs options politiques, et légales, puisque fondées à établir une nouvelle légalité plus conforme à leurs exigences.
 

Osporavati pravednost zakona znači voditi borbu na njegovom terenu unaprijed poraženi, ne primijetivši da proces izmjena i zamjena zakona nije po sebi ni zakonit ni “pravedan”, nego samo pitanje odnosa snaga. Kao što određeni odnos snaga, ali drugog tipa, može ukinuti sam pojam zakona.

Contester la légitimité d’une loi, c’est s’avancer sur son terrain en y étant battu d’avance, parce que sans voir que le processus qui fait qu’une loi en remplace une autre n’est pas lui-même un processus légal ou « légitime » mais une question de rapports de force, comme c’est un certain rapport de force aussi, mais d’un autre genre, qui peut abolir l’idée même de la loi.
 

Netko bi mogao reći da je ovo puka rasprava o pojmovima, ali trebamo biti svjesni da bitka koju gubimo na jezičnom polju je istovremeno i poraz na konkretnijem polju društvenih odnosa. Koloniziravši načine razmišljanja, nadasve riječi, dužnosti koje su nametnute isključivo u svrhu dobrobiti nekolicine postaju “prirodne”. Uz semantičku kritiku, dakle, možemo relativizirati pretenzije odnosa sila, ali istodobno ih ne možemo i ukinuti. Samo bi materijalna promjena uvjeta života mogla imati takav učinak, u procesu koji bi teorijsku kritiku vlasti produbio kroz kritiku na djelu.

On pourrait croire qu’il ne s’agit que d’une querelle de termes : mais il faut avoir conscience que la bataille perdue sur le front du langage l’est aussi sur le terrain plus consistant des rapports sociaux. C’est en colonisant aussi les modalités de la pensée, c’est-à-dire avant tout les mots, que ceux-ci font passer pour « naturelles » les contraintes qui n’existent que parce qu’ils les ont institués à leur profit. La critique sémantique permet donc de relativiser les prétentions des  rapports de pouvoir mais, dans le même temps, ne permet en rien de les abolir. Ce n’est que la modification matérielle des conditions de l’existence qui possède cet effet dans un processus qui voit dans le même temps la critique théorique des instances de la domination s’approfondir en une critique en actes.

5.

Država je, dakle, poprimanje oblika, odnosno poprimanje oblika vlasti. Država je odobrenje i obnavljanje odnosa snaga koji ne nastaje izvan nje, naprotiv, taj je odnos određuje i obuhvaća, a temelji tog odnosa su vrlo konkretni i materijalni, dodjeljuje određenim skupinama ljudi vlast nad društvenom silom, položaj moći u, nazovimo, kolektivnim društvenim odnosima. Nitko se neće iznenaditi ako kažemo da današnje svjetsko društvo sačinjavaju kapitalistički društveni odnosi. U tom odnosu postoji dominantna strana, kapitalistička klasa, i dominirana strana, izrabljivane klase. Demokracija, posebni državni režim, samo je jedan od mogućih oblika kapitalističke vlasti.

L’État est bien une mise en forme, mais il est une mise en forme de la domination. Il est la sanction et la perpétuation d’un rapport de force qui s’est institué non pas certes en dehors de lui, mais, pourrait-on dire, au-delà de lui, un rapport de force qui l’englobe et le détermine. Ce rapport de force est fondé sur des éléments très concrets et très matériels. Il est celui qui donne à certains groupes humains la maîtrise de la puissance sociale, la position de force, si l’on veut, dans les rapports sociaux collectifs qui se sont institués dans une société donnée. Ce ne sera une révélation pour personne que de dire que le rapport social qui institue la société mondiale actuelle est le rapport social capitaliste. Dans ce rapport, il y a un pôle dominant, qui est la classe capitaliste, et un pôle dominé, les classes exploitées. La démocratie, en tant que régime particulier de l’État, n’est rien d’autre qu’une des modalités possibles de la mise en forme de la domination capitaliste.
 

Zato je sasvim pogrešno (i lažno) predstavljati državu kao “neutralnog” čimbenika koji bi mogao moderirati društvene sukobe, odnosno vjerovati da može postojati ijedno državno područje (“javne usluge”) izvan okvira stroge tržišne logike. Današnja kontrapozicija između “privatnog sektora” i “javnog sektora” briše u potpunosti realnu ulogu države u obnavljanju kapitalističke vlasti i izrabljivanja. Javni sektor podliježe istim, ili gotovo istim, ekonomski pravilima kao i privatni, a čitava rasprava između pobornika državne intervencije i ultraliberalista se odvija unutar samog kapitala. Treba samo otkriti na koji će način kapitalizam bolje funkcionirati.

C’est pourquoi il n’y a rien de plus faux que de présenter l’État comme un acteur « neutre » et qui pourrait servir d’arbitre dans les conflits sociaux, voire de croire qu’il pourrait y avoir un secteur étatique, un « service public » qui ne serait pas soumis à la pure logique marchande. L’opposition couramment faite entre le « secteur privé » et le « secteur public » oblitère totalement le rôle réel de l’État dans la perpétuation de la domination et de l’exploitation capitaliste. Le secteur public est soumis aux mêmes règles économiques, ou presque, que le secteur privé, et le débat qui oppose les tenants de l’interventionnisme d’État et ceux de l’ultralibéralisme est un débat interne au capital. Il ne s’agit que de savoir comment le capitalisme fonctionnera le mieux.
 

Uobičajena se osuda “ultraliberalizma”, sastavnog dijela politike današnje takozvane “radikalne” ljevice, često svodi na apel za jačom državnom zaštitom naspram novčane moći. Navedeni stav nije ni svjestan da riješenje koje nudi je sâm razlog problema.

La dénonciation convenue de « l’ultralibéralisme », qui à présent constitue le discours standard de la gauche dite « radicale », se résume le plus souvent en un appel à la tutelle protectrice de l’État contre les puissances de l’argent. Une telle position ne se rend même pas compte que le remède qu’elle propose est la source même du mal.
 

Država je, bila ona demokratska ili ne, kao moć vladanja, uvijek bila i bit će, saveznik kapitalizma i izrabljivanja.

L’État, démocratique ou non, comme puissance de domination, est, a toujours été et sera toujours l’allié du capitalisme et de l’exploitation.

6.

Nedavno su se, iz očito interesnih razloga, pojam demokratskog režima i ono što se nekada smatralo “javnim slobodama”, počeli često poistovjećivati, do te točke da izgledaju istoznačnice. Međutim, u klasičnoj su teoriji “sloboda” i “demokracija” bile oprečne. Demokracija, pravilo većine, se doživljavala kao nešto što je moglo vrlo lako povrijediti slobodu, budući da nas podčinjava diktatu demagogije. S te točke gledišta “diktatura” kao suspenzija javnih sloboda nije nipošto oprečna “demokraciji”, naprotiv, gotovo se se s njom stapa: većina usuglašena s demagogom mogla bi ugušiti prava manjine. Zato je antička Grčka, predstavljena kroz površne teze nepoznavatelja složene helenske realnosti kao izumitelj demokracije, znatno sumnjala u takav režim.[4]


Ce n’est que récemment, et par une erreur manifestement intéressée, que l’idée que le régime démocratique et ce qu’on a d’abord connu sous le nom de « libertés publiques » se sont trouvés confondus au point qu’on les imagine bien souvent consubstantiels. Dans la conception classique, bien au contraire, « liberté » et « démocratie » s’opposent. La démocratie, loi du plus grand nombre, est perçue justement comme ce qui peut nuire le plus facilement à la liberté car soumise aux dictats de la démagogie. De ce point de vue, la « dictature » comme suspension des libertés publiques non seulement ne s’oppose pas à la « démocratie » mais tend à se confondre avec elle : la majorité ralliée au démagogue risque d’écraser les droits de la minorité. C’est pour cette raison que la Grèce antique, présentée dans une thèse très approximative comme l’inventrice de la démocratie par ceux qui ignorent tout de la complexe réalité hellène, se méfiait beaucoup de ce régime.
 

No, u današnje se vrijeme ne zaboravlja baš uvijek suprotnost između “slobode” i “demokracije”, a opstanak tog stajališta objašnjava ono što se ponekad, nepravilno, tumači kao nedovršenost demokracije, dok se zapravo radi o mehanizmu kojeg nameće dvojna narav ovog režima koji je jamac građanskih sloboda, [5] a istovremeno teoretski podčinjen “narodnoj volji”. Dugo se vremena u Francuskoj sumnjivo gledalo na opće pravo glasa: tek je reforma iz 1962. ukinula općem pravu glasa zabranu predsjedničkih izbora, nametnutu nakon bolnog iskustva s Lujom Napoleonom Bonaparteom. Naravno, postoje zaštite. Na primjer, potpisi birača koji su još i danas potrebni za kandidaciju. Možda ih možemo objasniti određenim nepovjerenjem prema svemoćnom glasu? Osim toga, postoji i ono što su povjesničari definirali, u slučaju Francuske, kao “sporo naukovanje općeg prava glasa”, u biti očekivanje trenutka kad će narod biti dovoljno pripitomljen kako ne bi birao bilo što i bilo koga. Zato se “imperativni mandat”, zakonska obveza po kojoj se izabrani moraju pridržavati programa određenog prije izbora, ili ideja po kojoj bi rad zastupnika trebao ocjenjivati “sud građana”, često prikazuju kao demagoški prijedlozi. Granice “predstavničke demokracije” promptno naglašavaju konstitucionalisti uplašeni takozvanom “diktaturom javnog mnijenja”, uostalom danas se i “pretjerana” demokracija smatra “diktaturom”.

L’opposition entre « liberté » et « démocratie » n’est pourtant pas toujours oubliée de nos jours, et la permanence de cette thèse explique ce qui est parfois improprement présenté comme un inachèvement de la démocratie alors qu’il s’agit d’un fonctionnement induit par la conscience de la nature double de ce régime, à la fois garant des libertés bourgeoises et théoriquement soumis à la « volonté populaire ». Longtemps, en France, le suffrage universel a été tenu en suspicion : seule la réforme de 1962 a levé le tabou de l’élection présidentielle au suffrage universel qui s’était imposé à la suite du douloureux précédent de Louis Napoléon Bonaparte. Bien sûr, il y a des garde-fous. Ainsi, les signatures d’élus nécessaires encore actuellement pour  être candidat : comment les expliquer sans une certaine défiance envers la toute-puissance du vote ? Et il y a aussi ce que les historiens ont appelé, pour la France, « le lent apprentissage du suffrage universel », en réalité l’attente du moment où le peuple serait suffisamment domestiqué pour ne pas voter n’importe quoi ou pour n’importe qui. C’est pour cette raison que « le mandat impératif », c’est-à-dire l’obligation légale pour un élu de s’en tenir à un programme défini avant les élections, ou l’idée de soumettre l’action des politiques à l’appréciation de « jurys de citoyens », sont souvent présentés comme des propositions démagogiques. Les limites de la « démocratie participative » sont très vite soulignées par les constitutionnalistes qui craignent ce qu’ils qualifient de « dictature de l’opinion » ; et c’est ainsi qu’aujourd’hui encore « l’excès » de la démocratie est toujours appelé « dictature ».
 

Suprotnost između demokracije i diktature nije baš tako potpuna (čak i u smislu službene ideologije), kao što bi nas demokratska ucjena željela uvjeriti. Država se vrlo dobro sjeća kako se ova dva politička oblika mogu savršeno koristiti, zajedno ili jedan po jedan, ovisno o trenutnoj potrebi.

L’opposition entre démocratie et dictature est donc loin d’être aussi tranchée — même au sein de l’idéologie officielle — que ce que le chantage démocratique veut nous faire croire. L’État, pour sa part, se souvient très bien que ces deux formes politiques sont parfaitement utilisables, ensemble ou tour à tour, suivant les nécessités du moment.
 

U ovoj se lažnoj opoziciji demokracija često prikazuje kao “slabi” režim, dok se diktature predstavljaju kao “snažni” režimi. Povijest dokazuje koliko je lažna navedena slika. Od dva moguća smjera, diktatura ili demokracija, ova se potonja nametnula (očigledno) kao najmoćnije i najsigurnije sredstvo trajne konsolidacije snažne državne represije.

Dans cette fausse opposition, la démocratie se pose volontiers comme un régime « faible » tandis que les dictatures sont présentées comme des régimes « forts ». L’histoire a montré combien cette vision était fausse. Des deux voies possibles, démocratie et dictature, la démocratie s’est imposée de manière évidente comme le moyen le plus puissant et le plus sûr pour asseoir de manière durable l’écrasante oppression de l’État.


Geopolitički blokovi koji su izabrali diktaturu, snage Osovine u prvoj polovici stoljeća ili “komunističke države” u drugoj, izlaze kao poraženi iz XX stoljeća. Njihov se model uspio nametnuti u kriznim vremenima, ali nije opstao. “Tisućljetni Reich” je propao u trinaestoj godini. S druge pak strane zapadne demokracije, ocrnjivane tih godina, opstaju u nekim slučajevima već dvjesto godina dokazujući svoju izvanrednu izdržljivost.

Les blocs géopolitiques qui avaient fait le choix de la dictature, qu’il s’agisse des puissances de l’Axe dans la première moitié du siècle ou des États dits « communistes » dans la seconde, sont les vaincus du xxe siècle. Leur modèle, s’il a pu s’imposer fortement dans des temps troublés, ne s’est pas pérennisé. Le « Reich de mille ans » s’est effondré à sa treizième année. À l’inverse, les démocraties occidentales, si décriées en leur temps, durent pour certaines depuis plus de deux cents ans et font la preuve de leur exceptionnelle endurance.
 

Za razliku od tvrdnji propagande, ne sukobljavaju se režimi nego države i njihove imperijalne pretenzije. Mada su nacističke, fašističke ili staljinističke države doista surovije i krvavije od demokratskih ipak se suštinski ne razlikuju, a povezuje ih nadasve upravo ono zbog čega se sukobljavaju: zaštita suverenosti i teritorija te, u krajnjem slučaju, ekspanzija vlasti. Samo bi naivni mogli vjerovati da su osvajačke težnje nacističke Njemačke i Sovjetskog Saveza potjecale iz njihovih totalitarnih ideologija. Naprotiv, te su ideologije korištene u svrhu imperijalizma kojih ih je stjecajem povijesnih okolnosti prethodio. Nacizam, doktrinarske trice i kučine, nastaje iz jednostavnog razloga kako bi ojačao njemački militarizam naslijeđen iz carskog razdoblja, s općepoznatim pogubnim posljedicama. Između svih političkih snaga koje su se u Njemačkoj otimale za spomenuto naslijeđe upravo je najciničnija, najsurovija, najgora nadvladala. Dok su istovremeno u Francuskoj, između ostalog i kao posljedica pobjede iz 1918., isto militarističko nasljeđe i kolonizacijski nagon zadržali demokratski oblik, koji je netragom nestao prvim porazom 1940. i obnovljen pobjedom 1945. Na Istoku je komunizam zanemario svoje revolucionarne ciljeve da bi zadovoljio pohlepu za vlašću različitih tiranina koji su se izmijenjivali na čelu ruske države započevši od oktobra 1917.

Contrairement à ce qu’affirme la propagande, ce ne sont pas les régimes qui s’affrontent, mais les États et leurs prétentions impériales. Si les États nazis, fascistes ou staliniens sont effectivement davantage brutaux et sanguinaires que les démocraties, ils ne sont pas de nature fondamentalement différente, et surtout, ce qui les pousse à s’affronter leur est commun : c’est la défense de leur souveraineté et de leur territoire et, quand cela est possible, l’éventuelle expansion de leur domination. Il faudrait être aveugle pour croire que l’Allemagne nazie ou l’Union soviétique tiraient leur volonté de conquête de leurs idéologies totalitaires. Bien au contraire, c’est pour se mettre au service d’un impérialisme qui leur préexistait pour des raisons historiques que ces idéologies ont été utilisées. Le nazisme, bric-à-brac doctrinal, a été forgé purement et simplement pour renforcer le militarisme allemand hérité de l’époque impériale, avec les funestes conséquences que l’on sait. Parmi toutes les forces politiques qui se disputaient alors en Allemagne cet héritage, c’est la plus cynique, la plus barbare, la pire de toutes qui l’a emporté ; tandis qu’en France, entre autres par l’effet de la victoire de 1918, le même héritage militariste et le même appétit colonisateur conservait ses formes démocratiques — que la défaite de 1940 suffira à balayer, et la victoire de 1945 à rétablir. À l’Est, le communisme a été détourné de ses objectifs révolutionnaires pour se mettre au service de l’appétit de puissance des différents tyrans qui se sont succédé à la tête de l’État russe à partir d’octobre 1917.
 

Oblici sjeverno-američkog imperijalizma bili su veoma drugačiji od samog početka. Tko može tvrditi su bili slabiji? Samo moderniji. Suštu i prostu okupaciju Napoleonovog ili Hitlerovog tipa, kolonijalno upravljanje engleskog ili francuskog načina, suvremena je vlast zamijenila utjecajnim sferama i suptilnijim pritiscima na podčinjene vlade, popračenim brojnim, ali neminovnim, vojnim intervencijama. Naravno, i ova je politika doživjela neuspjehe i poraze, kao npr. u Vijetnamu, Somaliji ili Iraku, ali nijedna nije dovela na radikalan način u pitanje nadmoć SAD-a.

Les formes de l’impérialisme nord-américain ont été très différentes dès l’origine. Qui pourrait dire qu’elles ont été moins puissantes ? Elles ne sont simplement que plus modernes. À la conquête pure et simple des territoires à la manière d’un Napoléon ou d’un Hitler, à l’administration coloniale directe à la manière de l’Angleterre ou de la France, la domination contemporaine substitue des sphères d’influence et des pressions plus subtiles sur les gouvernements dominés, accompagnées d’interventions militaires nombreuses mais ponctuelles. Les revers de cette politique existent, et même les défaites, que ce soit au Viêt-Nam, en Somalie ou en Irak. Aucune d’entre elles ne remet en cause de manière structurelle la superpuissance des États-Unis.
 

Ako bi povjerovali da organizacija kao što je Al-Quaeda može nagristi temelje zapadnjačke sile pali bi u zamku najprostije propagande. Dakako, uz svoja ograničena sredstva (kojima su ih opskrbile države ili državni sektori) navedena je nebuloza u ime svoje opskurantističke ideologije uspjela nanijeti i nekoliko udaraca. No, 11. septembar 2011. je povrh svega narušio sliku o pomirenom svijetu, ili na putu ka pomirenju. U svijetu nije uspostavljen mir zato što je on sam objekt surovog i stalnog sukoba između antagonističkih sila koje istodobno posjeduju, u određenoj mjeri, zajedničke interese.

C’est même tomber dans le piège de la plus élémentaire propagande que de croire qu’une organisation comme Al-Qaïda peut ruiner les bases de la puissance occidentale. Certes, eu égard à ses moyens limités (quoique fournis par des États ou des secteurs étatiques), cette nébuleuse a réussi au nom de son idéologie obscurantiste quelques coups d’éclats. Mais ce que le 11 septembre 2001 a ruiné, c’est surtout l’image d’un monde pacifié ou en voie de pacification. Le monde n’est pas en paix parce qu’il est l’objet d’un affrontement féroce et constant entre des forces antagonistes qui ont pourtant, elles aussi, dans une certaine mesure, leurs intérêts communs.


Kad kažemo da je država poprimanje oblika dominantnog društvenog odnosa, danas kapitalističkog društvenog odnosa, to se odnosi na sve države bez iznimke, kakva god ih rivalstva razdvajala. Hitlera su podržavali njemački kapitalisti koji su mu ustupili vlast, neki iz ideoloških razloga, ali većina se plašila ponovnog izbijanja društvenih nemira u poratnom dobu. Slučaj talijanskog fašizma je vrlo sličan. Što se tiče tzv. “komunističkog” bloka, bilo je dovoljno zamijeniti “liberalni” kapitalizam sa državnim kapitalizmom u kojem kapitalistička klasa nije više bila povijesna buržoazija nego birokratska klasa vezana uz partiju i državu. U tim takozvanim komunističkim zemljama, radilo se o SSSR-u, narodnim demokracijama, Kini ili Kubi, temelji političke ekonomije proizvedeni kapitalizmom, kao što su novac, izrabljivanje i klasno društvo nisu ukinuti i nisu nikada dovedeni u pitanje. Sovjetska državna ekonomija samo je jedan od oblika upravljanja kapitalom.

Quand on dit que l’État est la mise en forme du rapport social dominant qui est le rapport social capitaliste, cela est vrai de tous les États sans exception, et ce, quelles que soient les rivalités qui les divisent par ailleurs. Hitler s’appuyait sur des capitalistes allemands qui lui avaient certes cédé le pouvoir, pour certains par idéologie, mais aussi surtout par crainte d’un retour des bouleversements sociaux de la fin de la guerre. Le cas du fascisme italien est tout aussi clair. Quant au bloc des pays dits « communistes », il s’est contenté de substituer à un capitalisme « libéral » un capitalisme d’État dans lequel la classe capitaliste n’est plus la bourgeoisie historique mais la classe bureaucratique liée au parti et à l’État. Jamais, dans les pays dits communistes, qu’il s’agisse de l’URSS, des démocraties populaires, de la Chine ou de Cuba, les fondements de l’économie politique issus du capitalisme que sont l’argent, l’exploitation et la division de la société en classes n’ont été abolis, et il n’en a même jamais été question. L’économie étatisée soviétique n’est qu’un autre mode de gestion du capital, et non sa remise en cause.
 

Ne možemo ni zaboraviti da se među suvremenim ideologijama radikalni islamizam često prikazuje kao kritika demokracije, proizvoda zapadnjačke civilizacije. No, rečeni se vjerski integralizam nipošto ne bori protiv kapitalizma: želi ga samo prilagoditi svojoj teokratskoj fantazmi.

On n’oubliera pas non plus que parmi les idéologies contemporaines l’islamisme radical s’affiche volontiers comme critique de la démocratie dans la mesure où cette dernière est conçue comme une création de la civilisation occidentale. Mais cet intégrisme religieux ne combat en rien le capitalisme : il ne veut que le plier à son fantasme théocratique.
 

Zato države u kojima je osvojio vlast uz konfiskaciju revolucije, kao Iran, koriste ista represivna sredstva kao i druge. Islamska Republika Iran je mješavina demokracije (postoje izbori) i diktature (uz ideološki utjecaj vjerskih dužnosnika na društveni i politički život). Nikakav oblik slobode se neće nikada moći roditi u sjeni pokornosti bogu.

C’est pourquoi les États où il s’est emparé du pouvoir en confisquant la révolution, comme en Iran, utilisent les mêmes moyens d’oppression que les autres. La République islamique iranienne est un mélange entre démocratie (il y a des élections) et dictature (avec l’emprise idéologique des dignitaires religieux sur la vie sociale et politique). Aucune libération d’aucune sorte ne pourra jamais naître dans l’ombre de la soumission à Dieu.
 

Države ne dolaze u sukobe zato što su “za” ili “protiv” kapitalizma ili zato što žele zaštiti demokraciju od diktature. Sukobljavaju se zbog moći, u okvirima sredstava na raspolaganju (koja ovise o snazi njihovog nacionalnog kapitalizma) i pod uvjetom da su zajamčene nadasve potrebe kapitala. Mogu to biti, po potrebi, demokracija ili diktatura, ovisi o njihovoj povijesti i trenutnim zahtjevima. Današnje je doba, od pada sovjetskog bloka, dokazalo moć demokracije. Diktatura je sposobna samo ugušiti prosvjede, dok ih demokracija želi i integrirati.

Les États ne s’opposent donc pas les uns aux autres parce qu’ils seraient pour ou contre le capitalisme ou parce qu’ils défendraient la démocratie contre la dictature. Ils s’opposent pour des raisons de puissance, dans la mesure de leurs moyens — qui dépendent de la force de leur capitalisme national —, et à la condition que les nécessités de la valorisation du capital soient pour l’essentiel préservées. Ils peuvent être, tour à tour, démocratie ou dictature, suivant les vicissitudes de leur histoire et les impératifs du moment. La période actuelle, depuis l’effondrement du bloc soviétique, a fait la preuve de la puissance de la démocratie. La dictature ne sait que réprimer la contestation quand la démocratie pense également à l’intégrer.
 

Diktatura posjeduje tu krhkost snage koja se naglo slomi čim dostigne kritični prag svojeg otpora. Demokracija se odlikuje fleksibilnim otporom koji može taj prag veoma udaljiti, djelomično popuštajući da bi zadržala ono esencijalno. No, ne moramo samo zbog toga vjerovati da je demokracija prihvatljivija. Svaki režim, svaka država opstaju samo uz društveni konsenzus: nacizam ili staljinizam su po potrebi udovoljavali masama. Ali, diktatura je slijepa i treba je slijepo voditi iza vela kojim njena okrutna represija pokriva otpor naroda, a ovaj se pred svojim gospodarom mora pokorno ponašati, ispunjen ambigvitetom. Motre se državni dužnosnici i najmanji znak slabosti ili poruge sinonim je za istu dozu izgubljene moći.

La dictature a cette fragilité de la force, qui se brise d’un coup quand le seuil critique de sa résistance est atteint. La démocratie possède l’endurance de la souplesse qui sait repousser ce seuil aussi loin que possible en cédant en partie pour préserver l’essentiel. Il ne faudrait pas croire, pour autant, que la démocratie est mieux acceptée. Tout régime, tout État ne se maintient que par l’effet d’un certain consensus social : le nazisme ou le stalinisme savaient donner au plus grand nombre certaines satisfactions quand la nécessité s’en faisait sentir. Mais la dictature est aveugle et se doit de piloter à vue derrière le voile que sa répression féroce jette sur les réactions du peuple. Celui-ci ne peut adopter à l’égard de son maître qu’une attitude servile mais pleine d’ambiguïté. Le sommet de l’État est scruté et le moindre signe de faiblesse ou de ridicule est autant de puissance perdue par celui-ci.
 

Demokracija je, za razliku od prethodne, usavršila suptilno umijeće doziranja prisile i nagrade. Dovoljno je prepoznati u kojem trenutku koristiti jednu od njih, povući se pred nevoljama i čim se pruži prilika osvojiti izgubljeni teritorij. Kad društvena kriza postane tako jaka da sterilizacijski efekti demokracije gube na učinkovitosti treba priječi na strožu represiju. I na ovom polju demokracija raspolaže širokim izborom. Može suspendirati samo kratkotrajno ili u određenim okolnostima uobičajene garancije (kao talijanski zakoni protiv “terorizma” u sedamdesetim godinama) po načelu kolektivne odgovornosti.

La démocratie, à l’inverse, a perfectionné l’art subtil de doser la coercition et la récompense. Le tout est de savoir jouer de l’un ou de l’autre au moment précis où cela est nécessaire, de savoir reculer devant l’adversité et de reconquérir le terrain perdu dès que l’occasion s’en présente. Quand la crise sociale est si grande que les effets stérilisateurs de la démocratie perdent de leur pouvoir, c’est qu’il est temps de passer à une répression plus ardue. Là encore, la démocratie dispose d’un large choix. On peut suspendre pour un temps ou dans certaines circonstances seulement les garanties habituelles, comme les lois italiennes des années soixante-dix contre le « terrorisme », qui établissent le principe de la responsabilité collective.


Ako to nije dovoljno ili ako bi željela donijeti snažniju odluku država slobodno može uspostaviti kratkoročnu diktaturu prije nego što će “ponovno uvesti” demokraciju, nakon što riješi nastale probleme. Tako je na primjer vojna diktatura u Argentini, mada kratkog vijeka između sedamdesetih i osamdesetih godina XX stoljeća, lišila života sve sindikalne i političke aktiviste koji su okupljali oko sebe nezadovoljan narod, a svi su potencijalni prosvjednici imali pred očima primjer tih likvidacija. Ponovno uvođenje demokracije se dakle moglo odviti u društvu koje bi, vjerojatno, dvaput razmislilo prije ponovne pobune i na taj se način udaljavala potreba za snažnom moći koja bi spasila državu. Demokracija, koja je ponovno držala u rukama uzde države, mogla se licemjerno proglasiti nevinom pred zločinima koje je ova počinila u vrijeme diktature, budući da nije ona bila na vlasti u to doba. Ipak, radilo se o istoj državi, istoj administraciji, istim oružanim snagama, istoj policiji, kao u slučaju francuske policije, saveznice u deportaciji Židova i antifašista pod Vichyjem, a kasnije u službi vlasti tijekom Oslobođenja.

Si cela ne suffit pas, ou si on veut frapper un grand coup, rien n’interdit à l’État de passer par une petite période dictatoriale avant que la démocratie ne se « rétablisse » une fois le ménage fait. Ainsi, après la période de la dictature militaire en Argentine qui n’a pourtant duré que quelques années au tournant des années 1970 et 1980, tous les militants syndicaux ou politiques susceptibles d’agréger autour d’eux l’expression d’un mécontentement populaire avaient été exterminés, et tous ceux qui auraient été encore tentés de protester avaient sous les yeux l’exemple de ces assassinats. Le rétablissement de la démocratie a donc pu se faire dans une société dont on pouvait penser qu’elle réfléchirait à deux fois avant de se révolter de nouveau : la nécessité d’un pouvoir fort pour sauver l’État s’éloignait. La démocratie qui reprenait les rênes de l’État pouvait alors se déclarer benoîtement innocente des crimes que celui-ci avait commis sous la dictature, puisque ce n’était pas elle qui avait dirigé le pays à cette période. C’était pourtant le même État, la même administration, la même armée, la même police, tout comme c’est la police de l’État français qui s’est rendue complice de la déportation des Juifs et des résistants sous Vichy, et qui était toujours en place à la Libération.
 

Nevina pred zločinima diktature, demokracija si može čak dozvoliti, nakon nekoliko godina “nacionalne pomirbe” kada se veličaju vrline zaborava, da demokratski kazneno progoni stare krvnike iz prethodnog razdoblja. Oni će tada, premda malo prekasno, shvatiti da na sudske istrage nisu imuni samo zato što su se ograničili izvršavati volju države, njihove gospodarice.

La démocratie, vierge des crimes de la dictature, peut même se donner le luxe, passées quelques années de « réconciliation nationale » où sont exaltées pour un temps les vertus de l’oubli, de poursuivre démocratiquement les anciens tortionnaires qui ont sévi à la période précédente. Ceux-ci découvrent alors, mais un peu tard, qu’ils ne sont pas à l’abri des poursuites judiciaires dont ils se pensaient préservés pour cette seule raison qu’ils n’avaient fait qu’exécuter la volonté de l’État, leur maître.
 

Zaštitnici državnog poretka, spremni na izvršavanje svih naredbi pa i najstrašnijih zlodjela, naučite dobro ovu lekciju jer nije slučajnost da onu kojoj služite nazivaju “najhladnijim od svih hladnih čudovišta”. Njezino koristoljublje prethodi svaku moralnu procjenu i ne poznaje zahvalnosti. Služili ste državu u vrijeme diktature. Služit ćete je i kad se budete povukli, dozvoljavajući joj da na vašu štetu izgradi posve demokratsku nevinost. Država može svaliti na vas, lakeje, odgovornost koju ona ne želi preuzeti. A u kategoriju “lakeja” treba sve ubrojiti, od generalisimusa na čelu hunte do posljednjeg pripravnika krvnika iz Mornaričke više škole za mehaniku (ESMA). Pinochet je, na primjer, bio jedan običan bijednik postavljen na vlast kako bi zaštitio interese moćnika. Postavši star i bolestan, gubeći podršku vojnih snaga, čileanska se država udostojila provesti istragu o optužbama koje su podignule njegove žrtve i samo ga je na koncu smrt spasila od suda.

Défenseurs de l’ordre établi, prêts à exécuter les pires horreurs si on vous en donne l’instruction, retenez bien cette leçon, car ce n’est pas en vain que celui que vous servez a été appelé « le plus froid des monstres froids ». Son intérêt prime toute considération morale et sa reconnaissance n’existe pas. Vous avez servi l’État au moment de la dictature. Vous le servirez encore quand vous serez retraités en lui permettant de s’acheter sur votre dos une innocence toute démocratique. L’État va pouvoir rejeter sur vous, les sous-fifres, la faute qu’il n’entend pas assumer. Par « sous-fifre », il faut comprendre tout le monde, du généralissime qui a pris la tête de la junte au dernier aspirant tortionnaire de l’École de mécanique. Pinochet, par exemple, n’était qu’une merde placée sur un trône pour la défense des intérêts des puissants. Lorsqu’il est devenu vieux et grabataire et que ses soutiens dans les forces armées ont faibli, l’État chilien s’est payé le luxe de laisser s’instruire les plaintes que ses victimes ont porté contre lui, et seule la mort l’a finalement sauvé du tribunal.
 

Prijelaz iz diktature u demokraciju je trenutak apsolutne laži kojom se država sama pročišćava, kroz svoju demokratsku mutaciju, od vlastite zločinačke prošlosti.

Le passage de la dictature à la démocratie est ce moment de mensonge absolu où l’État se dédouane lui-même, par sa mue démocratique, de son passé criminel.
 

Ipak, ovo ekstremno riješenje nije non plus ultra, njegova je mana što pogađa preoštro i predaleko, kao antitumorske terapije koje uništavaju napose većinu zdravih stanica organizma. Ono što se danas čini je najbolji izbor. Dovoljno je samo precizno nanišaniti sve osobe koje će biti isključene iz demokratskih garancija, dodijeljenih većini građana, tako da represivno sredstvo pogodi s egzaktnom dozom sile potrebnom za postizanje učinkovitosti i bez odviše vidljivih popratnih gubitaka. Na primjer, samovoljni pritvor ili mučenje bit će dozvoljeni, kao u SAD-u, samo protiv nekih kategorija: stranaca obilježenih kao “teroristi” ili “borci”. Područja apsolutne, ali limitirane, državne samovolje unutar demokracije dozvoljavaju da globalna fikcija ljudskih prava bez prevelikih neugodnosti izvodi svoj teatar.

Le nec plus ultra n’est pourtant pas de recourir à cette solution extrême qui a le désavantage de frapper trop fort et trop loin, comme ces traitements anticancéreux qui détruisent surtout une majorité de cellules saines de l’organisme. Ce qui se fait récemment est encore ce qui se fait de mieux. Il s’agit de cibler précisément ceux qui seront exclus des garanties démocratiques accordées à la plupart des citoyens, de manière à ce que l’instrument répressif ne soit utilisé qu’avec le dosage exact nécessaire à son efficacité, et sans dommages collatéraux trop visibles. Par exemple, la détention arbitraire ou la torture ne seront autorisées, comme aux États-Unis, que contre certaines catégories : les étrangers définis comme « terroristes » ou « combattants ». Au sein de la démocratie, des zones d’arbitraire étatique absolu mais limité permettent de ne pas trop mettre à mal la fiction globale des droits de l’individu.

7.

Postoje “građani” koje policija svakodnevno gnjavi, dok se drugima obraća sa “gospodine”. Postoje optuženi koji se smatraju nevinima i drugi koje lančano osuđuje masovna pravda. Takve stvari, zaboravljene jer su toliko očite, predstavljaju neprikosnovene činjenice koje će obezvrijediti sve demokratske peticije.

Il y a des « citoyens » que la police harcèle quotidiennement, et d’autres à qui elle dit « monsieur ». Il y a des justiciables qui sont présumés innocents et d’autres qui sont jugés à la chaîne par la justice de masse. C’est ce genre de choses oubliées à force d’être évidentes qui constituent les faits irréductibles qui infirment toutes les pétitions démocratiques.
 

Radi se o tipičnom demokratskom funkcioniranju. Razlog ovakvog stanja stvari, koji nije ograničen samo na Francusku i nalazimo ga u različitim oblicima u svim “velikim” demokracijama, ne leži u “obuci” policijskih snaga ili u “nedostatku sredstava” sudova. I nijedna reforma, kakve god prirode bila, neće nikada moći nešto promijeniti.

Il s’agit bien là de l’ordinaire du fonctionnement démocratique. La raison de cet état de fait, qui n’est pas limité à la France mais se trouve évidemment, sous des formes diverses, dans toutes les « grandes » démocraties, n’a rien à voir avec la « formation » des forces de police ou le « manque de moyens » des tribunaux. Et aucune réforme, de quelque nature qu’elle soit, ne pourra jamais rien y changer.
 

Kada se snage reda obruše na siromašnu četvrt s naredbom hapšenja ilegalaca, provjeravaju prolaznike na temelju njihove etničke pripadnosti. Ništa ne mijenja da li je policajac rasist ili nije. Ionako će ga u to pretvoriti naredbe koje je dobio, doduše naredbe koje poštuju demokratsko pravo. Policajac treba biti rasist, on mora vizualno odrediti razlike na osnovu boje kože jer takve će mu razlike poslužiti pri odabiru osobe koja će biti podvrgnuta detaljnoj kontroli ili će pak nastaviti slobodno svojim putem neometana, to od njega zahtijeva zakon o dozvoli boravka stranaca i o provjeri identiteta koje ovlašćuje državno odvjetništvo Republike.

Quand les forces de police sont positionnées dans un quartier populaire et ont pour ordre d’arrêter des sans-papiers, elles contrôlent les passants en raison de leur apparence ethnique. Que le policier lui-même soit ou non raciste dès l’origine ne changera rien à l’affaire. Ce sont les consignes qu’on lui a données qui de toute façon le conduiront à l’être, et pourtant ce sont des consignes respectueuses du droit démocratique. Que le policier soit raciste, c’est-à-dire qu’il établisse visuellement des distinctions fondées sur la couleur de la peau, et que ces distinctions lui servent à décider qui subira un contrôle tatillon et qui poursuivra librement sa route sans être inquiété, c’est ce que la loi sur le séjour des étrangers en France et celle sur les contrôles d’identité autorisés par le procureur de la République exigent de lui.
 

Možemo u nedogled reformirati obuku policajaca ili insistirati na premještaju stručnih kadrova u problematična područja, možemo do beskraja ponavljati policajcima ljubazne fraze — neće biti nikakve razlike. Tko je prošao kroz provjeru dobro zna kakvim se tonom, kakvim pogledom i nadasve kakvim očitim predrasudama policajci obraćaju osumnjičenicima. Pravo i zakon dozvoljavaju da se policajci obraćaju na takav način prema onima koje trebaju smatrati ljudskom marvom.

On pourra réformer autant qu’on voudra la formation des policiers ou exiger que des fonctionnaires chevronnés soient affectés dans les zones difficiles, on peut faire répéter indéfiniment aux agents des formules de politesses, il n’y aura pas la moindre différence. Qui a déjà subi un contrôle sait très bien sur quel ton, avec quel regard et surtout avec quelles arrière pensées transparentes les flics s’adressent à ceux qu’ils interpellent. C’est le droit, c’est la loi qui font que le flic s’adresse de cette manière à ceux qu’il est conduit à considérer comme du bétail humain.
 

Kada kazneni sud preispituje vraćanje u pritvor jedna od točaka zakona koja treba voditi njegovo prosuđivanje je poznavanje “jamstava” optuženika. Treba znati da li osoba u pitanju ima stalno radno mjesto, mjesto stanovanja, porodične veze, ili ih nema, na temelju principa da osobe koje su bolje društveno integrirane, imajući što izgubiti bijegom pred pravdom, su istodobno i spremnije od drugih ponovno doći na suđenje. Trebamo i naglasiti da je navedena teza točna. Tko više gubi bijegom iz okolice je zaista onaj koji će to i rjeđe učiniti. Međutim, slijedeći ovu proceduru ispada da nezaposlena osoba ima statistički mnogo više šansi ostati u zatvoru od stalno zaposlene osobe.

Quand un tribunal correctionnel s’interroge sur une mise en détention provisoire, un des points prévus par la loi qui doit guider sa réflexion est de savoir si le prévenu offre des « garanties de représentation ». Il s’agit de savoir si la personne en question a un emploi stable, un logement, des attaches familiales, ou en est dépourvue, suivant le principe que les personnes les mieux insérées socialement, ayant davantage à perdre à fuir la justice, sont plus susceptibles que d’autres de se présenter à un procès ultérieur. Il faut souligner que ce raisonnement est juste. Ceux qui ont le plus à perdre à disparaître dans la nature sont aussi ceux qui le feront le moins. Mais le résultat est qu’un chômeur ou un SDF a statistiquement beaucoup plus de chances d’être incarcéré selon cette procédure qu’un cadre pourvu d’un emploi stable.
 

Na isti način, i budući da je profil kriminalca često i sociološki profil, osude pljušte intenzivnije na siromašne nego na bogate. Mikrokriminal je rašireniji u siromašnim sredinama, gdje se osobe moraju “snalaziti” da bi opstale. Među svim ljudskim pravima baš je pravo na vlasništvo najvažnije, odnosno koje država najozbiljnije štiti. Sasvim je stoga banalno što zaštita ovog prava i popratnih velikih društvenih nejednakosti dovodi upravo one koji ne posjeduju mnogo pod oštrije i češće udarce pravde. Kako je onda moguće održavati siromašne rezigniranima? Potičući vrlinu pokornosti i grubo kažnjavajući svakog tko nastoji izmijeniti svoju sudbinu.

De la même manière, et parce que le profil du délinquant est bien souvent aussi un profil sociologique, les condamnations pleuvent-elles bien plus dru sur les pauvres que sur les riches. La petite délinquance est quelque chose de plus courant dans les milieux populaires qu’ailleurs, puisque la nécessité de s’y débrouiller d’une manière ou d’une autre s’y fait beaucoup plus sentir. Le droit de propriété est, de tous les droits de l’Homme, le plus important, ou en tout cas celui qui est le plus sérieusement défendu par l’État. Il est parfaitement banal que la défense de ce droit et de la société profondément inégalitaire qui l’accompagne conduise la justice à frapper plus fort et plus souvent sur ceux qui ne possèdent pas grand-chose. Si l’on veut que la population la plus démunie continue encore longtemps à se résigner, comment peut-on faire sinon en prônant les vertus de la soumission et en châtiant avec cruauté ceux qui sont tentés de ne pas accepter leur sort ?
 

Zato se prijeti sudom svakom tko se još opire policijskoj samovolji i nasilju. U studenom 2005., kao u jesen 2006., proleterska direktna akcija nije promašila cilj: napala je policijske postaje, vozila, patrole. U studenom 2005. je dio mladih, uz potporu većeg dijela stanovnika najsiromašnijih četvrti, napao sve što predstavlja “društvo”, odnosno sve što svakodnevno producira i reproducira uvjete lumpenproletarijata: poduzeća, ali napose državu s njenim školama, njenim komunalnim objektima, javnim prijevozom i, nadasve, snagama reda.

Ce n’est pas pour rien si on menace de la cour d’assise ceux qui résistent encore à la violence et à l’arbitraire policier. En novembre 2005 comme à l’automne 2006, l’action directe prolétarienne ne s’est en effet pas trompée de cible : elle s’est attaquée aux commissariats, aux véhicules de police, aux patrouilles de flics. Novembre 2005 aura été le moment où une frange de la jeunesse s’en est prise, avec le soutien d’une bonne partie des habitants des quartiers les plus pauvres, à tout ce qui se présente comme « la société », c’est-à-dire tout ce qui produit et reproduit quotidiennement la condition de sous-prolétaire : les entreprises, mais surtout l’État avec ses écoles, ses équipements municipaux, ses transports publics, et surtout, ses forces de l’ordre.
 

Ove su akcije možda i opasne za počinitelje, ali nedvojbeno efikasnije od “izlaska na izbore” koje promiču raznovrsni mirotvorci. Između svih mogućih reakcija ova potonja je zapravo jedina koja neće, pouzdano, nikada dovesti u pitanje postojeći poredak.

Ces actions sont dangereuses pour leurs auteurs, mais elles sont infiniment plus efficientes que « l’inscription sur les listes électorales » qu’appellent de leurs voeux les pacificateurs de tous poils. Celle-ci, de toutes les réactions possibles, est en effet la seule dont on soit sûr qu’elle ne remettra jamais en cause l’ordre établi.

8.

Prije svega, tko glasa? Zašto su stranci isključeni iz izbora? Zašto je afrički, kineski ili magrebski useljenik nesposoban prosuditi trenutna politička zbivanja, samo zato što drugi, igrom slučaja, rođeni u Francuskoj s francuskim roditeljima posjeduju nacionalnost koji ovi prvi nemaju?

Et d’abord, qui vote ? Pourquoi les étrangers sont-ils exclus des élections ? En quoi l’Africain, le Chinois ou le Maghrébin immigrés seraient-ils moins à même que quiconque de juger des questions politiques du moment, à ce seul motif que, nés par hasard de parents français sur le sol français, certains sont détenteurs d’une nationalité que d’autres ne possèdent pas ?
 

Dovoljan je samo taj razlog da dokaže flagrantnu nepravdu glasanja, a takvo je oduvijek i bilo. Ono što se danas smatra modelom antičke demokracije, Atena, funkcionirala je samo zato što je mali broj njenih stanovnika sudjelovao u ekleziji. Postojali su i svi oni isključeni iz državljanstva: neslobodni ili “stranci”, to jest čija oba roditelja nisu pripadala čistom atenskom rodu. Omjer državljana je, doduše, bio veći u Ateni nego u drugim gradovima jer su se oni definirali nadasve kao ratnici, a atenska je flota zahtijevala veliki broj mornara, iz čega proizlazi širenje državljanstva u svrhu snabdijevanja ratne mornarice radnom snagom. Između atenskog i spartanskog političkog režima nije bilo bitnih razlika, mijenjao se samo broj uživatelja povlastica.[6]


Rien que pour cette raison le vote est une injustice flagrante, et il en a toujours été ainsi. Ce qui est pris maintenant comme le modèle de la démocratie antique, Athènes, ne fonctionnait que parce que seule une part réduite de sa population participait à l’Ecclésia. Il y avait tous ceux qui étaient exclus de la citoyenneté car non libres ou « étrangers », c’est-à-dire n’ayant pas deux parents de pure souche athénienne. La proportion des citoyens était cependant plus élevée à Athènes que dans d’autres cités. La raison en était que le citoyen se définissait avant tout comme le guerrier et que la flotte athénienne exigeait une quantité importante de marins, d’où l’extension du statut de citoyen pour satisfaire les besoins en main-d’oeuvre de la marine de guerre. Entre le régime politique de Sparte et celui d’Athènes, il n’y avait pas de différence de nature, mais seulement du nombre de ses bénéficiaires.
 

Po primjeru Atene svaka je demokracija, oduvijek bila i uvijek će biti, oligarhija. Jedina stvar koja se mijenja je omjer državljana i ne-državljana. Danas brojne osobe koje žive u Francuskoj su građani B kategorije: mogu to svakodnevno osjetiti u socijalnim službama i administracijama, a ne radi se o problemu “prijema stranaka”. Stranke se primaju točno kako treba, na osnovu njihovog mjesta u ovom društvu. Njima je apsurdno reći da Republika pripada svima. Republika je vlasništvo dobrostojećih klasa i zato je uspostavljena. Republika je otuđujuća sila u čije ime nam bahati policajac traži isprave, sudac prosuđuje i osuđuje jer smo odbili pognuti glavu, dok stražar zatvara vrata našim nadama.

À l’image d’Athènes, toute démocratie est, a toujours été et sera toujours une oligarchie. La seule chose qui change, c’est la proportion des citoyens et des non-citoyens. Actuellement, nombreux sont ceux qui vivent en France et sont des citoyens de seconde zone : ils peuvent en faire l’expérience quotidienne dans les organismes sociaux et les administrations — et ce n’est pas un problème « d’accueil du public ». Ce public est traité exactement comme il convient, relativement à sa place dans cette société. À ceux-là, il est absurde de dire que la République appartient à tous. La République est la propriété des classes aisées, et elle a été instituée pour cela. La République est cette puissance aliénante au nom de laquelle le flic plein de morgue nous demande nos papiers, le magistrat nous juge et nous condamne parce que nous avons refusé de baisser la tête, et le maton referme la porte sur nos espoirs.
 

Zato i nije baš toliko bitno da li stranac ima pravo glasa: za njega, kao i za nas, Republika je stranac.

C’est pourquoi peu importe, au fond, que l’étranger n’ait pas le droit de voter : car, à nous comme à lui, c’est la République qui est étrangère.
 

Institucije republike, kao na primjer škola, redovno se okrivljuju da ne znaju “suzbiti društvene nejednakosti”. Zašto bi pak škola trebala “suzbiti društvene nejednakosti” kad je njen glavni zadatak baš njihovo cjelokupno očuvanje? Kao što su je ustrojili očevi III Republike, počevši od Ferrya kolonizatora, škola je bila sasvim prikladno sredstvo za svoj cilj. Dobrom je narodu pripadalo kratko školovanje kojim je stjecao osim minimalnog obrazovanja potrebnog radnoj snazi i patriotsko — filorepubličku ideološku indoktrinaciju nužnu za konsolidaciju režima na čvrstim temeljima školske propagande. Djeca buržoazije su masovno pohađala gimnaziju. Sistem stipendija omogućavao je siromašnim ali vrijednim učenicima, odabranim zbog njihovih intelektualnih sposobnosti a i pokornosti, dostizanje viših razreda i srednje škole te uspon na društvenoj ljestvici.

Les institutions de la République, l’école par exemple, sont régulièrement montrées du doigt parce qu’elles n’arriveraient pas à « lutter contre les inégalités sociales ». Mais pourquoi l’école arriverait-elle à « lutter contre les inégalités sociales » alors qu’elle a précisément leur maintien global pour objectif ? Telle qu’elle avait été instituée par les pères de la IIIe République, à commencer par Ferry le colonisateur, l’école était un instrument parfaitement adapté à sa tâche. Au bon peuple, il était réservé un cursus court qui, en plus de l’instruction minimale nécessaire à l’usage de la force de travail, dispensait un endoctrinement idéologique patriotique et pro républicain destiné à asseoir le régime sur les bases solides de la propagande scolaire. Les enfants de la bourgeoisie, eux, rejoignaient massivement le lycée. Un système de bourse permettait aux élèves pauvres et méritants, sélectionnés sur leurs qualités intellectuelles mais aussi sur leurs aptitudes à la docilité, de rejoindre l’enseignement secondaire et supérieur et de monter dans la hiérarchie sociale.
 

Na taj je način Republika ispunjavala svoj “društveni ugovor” dozvoljavajući manjem broju djece iz najnižih slojeva penjanje na one više. Takav je marginalni ustupak jamčio očuvanje vlasti uz rasterećenje od prethodnih krućih društvenih sistema (mada i nisu toliko bili).  Sve se izmijenilo tijekom XX stoljeća, naročito od šezdesetih godina, s jedne je strane tehnološki kapitalizam tražio stručniju radnu snagu, a s druge su sve češći zahtjevi za socijalnom jednakošću iziskivali sve više republičkih laži. Školi je stoga naređeno da mora svakom učeniku osigurati “jednake mogućnosti”, kao protutežu postojećih nejednakosti.

Ainsi la République pouvait-elle remplir son « contrat social » en permettant à un petit nombre d’enfants issus des basses couches de monter dans la société. Cette concession marginale permettait d’assurer le maintien global de la domination tout en se démarquant des systèmes sociaux antérieurs plus rigides : quoique ceux-ci ne l’aient pas été totalement non plus. Tout a changé progressivement au cours du xxe siècle, et plus particulièrement à partir des années soixante, d’abord parce qu’un capitalisme plus technique demandait une main-d’oeuvre mieux formée, ensuite parce que la revendication d’égalité sociale, de plus en plus présente, réclamait encore davantage de mensonge républicain. L’école a alors été sommée d’assurer à chacun de ses élèves une « égalité des chances » qui serait comme un contrepoint de l’inégalité de fait.
 

Škola Julesa Ferrya nije govorila o “jednakim mogućnostima”. Pojam bi bio djelovao smiješnim budući da se tada, iskrenije, siromaha nazivalo siromahom, a ne “osobom iz nepovoljne sredine”. Nije se govorilo ni o “akumulaciji socijalnih problema koji zahtijevaju odlučna rješenja od strane države”, govorilo se na neposredniji način da siromašni su prljavi i nemoralni te da ih treba ukrotiti i odgojiti kako treba. Kad je siromašan učenik imao uspjeha u školi nitko nije mislilo da ima “iste mogućnosti” kao njegov buržoaski vršnjak. Naprotiv, smatralo se da usprkos svom društvenom hendikepu on posebno zaslužuje uspjeh i u društvu. Ako je k tome dokazao da prihvaća društvo takvo kakvo je, pomagali su mu dostići sloj dobrostojećih, kao pravednu nagradu što si je dao truda da se prilagodi.

L’école de Jules Ferry ne parlait pas « d’égalité des chances ». Le concept en aurait paru ridicule, car, dans cette époque moins hypocrite, on appelait un pauvre un pauvre et non une « personne issue de milieux défavorisés ». Et on ne parlait pas non plus « d’accumulation de problèmes sociaux qui demandent des réponses énergiques de l’État », on disait, ce qui est un peu plus direct, que les pauvres sont sales et immoraux et qu’il convient de les mater et les éduquer comme il se doit. Quand un pauvre réussissait à l’école, on ne pensait pas qu’il avait eu les « mêmes chances » qu’un enfant de la bourgeoisie. Au contraire, on trouvait qu’il était particulièrement méritant, malgré son handicap social, de réussir ainsi ; et s’il montrait qu’il était prêt à accepter la société telle qu’elle était, on l’aidait à rejoindre le camp des nantis comme une juste récompense à son effort particulier d’adaptation.
 

No, danas, kad se više ne usudimo govoriti otvoreno, tražimo da se škola ponaša kao da nejednakosti ne postoje, da postupa sa svim učenicima na isti način “bez obzira na porijeklo”. Navedena se iluzorna “jednakost mogućnosti” redovito razbija o stijenu nejednakosti pa se zatim traži neko novo objašnjenje da bi se prikrila istina. Problem je u “izobrazbi nastavnika”, u “programima”, “nasilju u školama” ili u “školskim iskaznicama”. Ova se nesuvisla obrazloženja, u kojima se časopis Le Monde specijalizirao, izmjenjuju velikom brzinom pošto očito svako od njih i vrlo brzo gubi na vrijednosti.

Mais maintenant qu’on n’ose plus dire les choses franchement, on demande à l’école de faire comme si les inégalités sociales n’existaient pas, et de traiter tous les élèves de la même manière « quelle que soit leur origine ». Cette illusoire « égalité des chances » se brise régulièrement sur l’écueil de l’inégalité de fait : alors, on cherche une nouvelle « explication » pour refuser d’admettre l’évidence. C’est tour à tour la faute à « la formation des enseignants », aux « programmes », à « l’insécurité dans les collèges » ou à la « carte scolaire ». Ces explications foireuses, dont le journal Le Monde, par exemple, s’est fait une spécialité, se succèdent à vitesse accélérée car évidemment chacune d’entre elles se dévalue très vite.
 

Procedura naliči na staljinistički metode u doba moskovskih procesa, mada trenutno nije toliko surova. Sovjetska je pravda svuda vidjela urote zato što su bile jedino objašnjenje koje je vlast mogla pronaći za strukturalne probleme čisto državne ekonomije. Međutim, izgleda da je pred našom današnjom demokracijom puno teži zadatak jer ona ne treba više negirati očitosti već pravu tautologiju: traži od nastavnika da dokažu kako društvo nejednakosti nije nejednako.

Le procédé est un peu près le même que celui utilisé par le stalinisme à l’époque des procès de Moscou, en moins sanglant pour le moment. La justice soviétique voyait des complots partout car c’était alors la seule explication que le pouvoir pouvait trouver aux impasses structurelles auxquelles menait l’économie entièrement étatisée. La tâche, pourtant, est peut-être encore plus ardue pour notre démocratie actuelle, car ce n’est même plus une évidence qu’il s’agit de nier, mais une véritable tautologie. C’est là ce qu’on demande maintenant aux enseignants : démontrer qu’une société inégalitaire n’est pas inégale.
 

Republička je škola, neizmjenjiva i zato reformirana gotovo svake dvije godine, samo znakoviti primjer cjelokupne republičke ideologije: iluzorni pokrivač bijedne zbilje klasnog izrabljivanja.

L’école républicaine, irréformable et pour cette raison réformée environ tous les deux ans, n’est qu’un exemple parlant de ce qu’est l’idéologie de la République dans son ensemble : un cache misère illusoire de la réalité de l’exploitation de classe.

9.

Najodaniji republikanci nam redovito mašu opravdavajućim argumentom koji ne trpi replike: Republika nije savršena, naravno, ali ne postoji ništa drugo i zato je treba usavršiti, a ne razoriti. Ono što je Republika u osnovnom smislu, u principu, trebali bi mi sami ostvariti. Na koncu, dovoljno je vjerovati, učestvovati, upisati se u popis birača, glasati. Republika je naše opće dobro i ako u stvarnosti ne bi bila naše opće dobro trebali bi se više potruditi, uvijek, vječno, da je usavršimo. Nema veze što nas svako “poboljšanje” onda isto mjerom i unazadi. Uz princip vječnog “usavršavanja”, pretvorenog u jeftinu životnu filozofiju (“ovdje ništa nije savršeno”), možemo progutati sve gorke pilule koje se nižu jedna iza druge.

Les plus jésuites des républicains, il est vrai, nous ressortent régulièrement l’argument justificatif massue : la République est imparfaite, certes, mais il n’y a rien d’autre et mieux vaut tenter de l’améliorer que de la démolir. Ce que la République est en principe, c’est à nous qu’il appartiendrait qu’elle le devienne en réalité. Au fond, pour cela, il suffirait d’y croire, de jouer le jeu, de s’inscrire, de voter. La République est notre bien commun, et si, dans les faits, elle n’est pas notre bien commun, c’est qu’il faut s’investir encore, toujours, éternellement, pour l’améliorer. Peu importe, alors, que chaque « amélioration » se paye d’un recul équivalent. Le principe de la « perfectibilité » infinie, vite converti en philosophie bon marché de la vie (« rien n’est parfait ici bas »), permet d’avaler toute l’amertume des pilules qui se succèdent.
 

Prikazujući se kao sistem u neprekidnom napretku i reformiranju, stalno nesavršen ali u neprestanom usavršavanju, demokracija se smatra savršenom u načelima i da jedine poteškoće proizlaze uvijek iz, nesretne ali neizbježne, razlike koja se pojavljuje između načela i njihove primijene. Nezgrapna oprečnost između idealnog i konkretnog — to je u par riječi čitava demokratska metafizika.

En se présentant comme un système continuellement amendable et réformable, toujours imparfait mais en perfectionnement perpétuel, la démocratie sous-entend en fait qu’elle est dans son principe absolument bonne, et que les seules difficultés surviennent toujours de l’écart, malheureux mais irréductible, qui survient entre les principes et leur application. L’opposition pataude entre l’idéal et le concret, voilà, en résumé, toute la méta-physique démocratique.
 

No, načela se ne rađaju već gotova i nematerijalna, blistava na svodu svoje idealnosti, da bi kasnije pala u teška proturječja realnosti. Budući da su načela apstrakcije ona ne mogu prethoditi društvo koje ih je stvorilo. Politički pojmovi su proizvod društva, nije društvo izgrađeno prilagodbom predpostojećim nematerijalnim i vječnim idejama.

Mais les principes ne naissent pas tout faits et intemporels, brillants au firmament de leur idéalité, pour ensuite choir dans les lourdes contradictions de la réalité. Les principes sont au contraire, en tant qu’abstractions, seconds par rapport au monde social qui les a engendrés. Les notions politiques sont les produits de la société qui les a fait naître : ce n’est pas la société qui s’est bâtie pour se conformer à des idées intemporelles et éternelles qui lui auraient préexisté.
 

Zato, ako je demokratski sistem konkretno nezadovoljavajući, to je posljedica istih takvih načela. Nije toliko bitno uočiti jaz između načela i demokratske zbilje, kao da bi rečeni nesklad mogao ugroziti primjenu a ne i načelo. Treba shvatiti da je nesklad sastavni dio samih načela, kao što je sasvim normalno da demokracija nije ono što nam se prikazuje i da ne može iz ove deformacije izvući paradoksalni argument za svoju obranu.

Si, donc, le système démocratique est concrètement insatisfaisant, c’est que ses principes le sont aussi. Il ne s’agit pas tant de relever le décalage qui existe entre eux et la réalité démocratique, comme si cette inadéquation n’en invalidait que l’application mais pas le principe, mais bien de comprendre que cette inadéquation est constitutive de l’être même du principe, qu’il est normal, si l’on veut, que la démocratie ne soit pas ce qu’elle dit d’elle-même et qu’elle ne puisse pas tirer de cette distorsion un argument paradoxal pour sa défense.
  

Značajno je da “teorijom krivnje” demokracije uspijeva ukloniti grešku neispravnog rada sistema onih koji ne žele sudjelovati. Političari su korumpirani? Ti si kriv, dovoljno je da ne prihvatiš demagoške priče “svi su isti”. Političari te ne zastupaju? Ti si kriv, dovoljno je izaći na izbore. Policija te maltretira? Ti si kriv, moraš samo vjerovati u vrline gradske policije.

Mais le propre du discours culpabilisateur de la démocratie est de s’arranger pour rejeter la faute du fonctionnement vicié du système sur celui qui refuse d’y participer. Les politiciens sont corrompus ? C’est de ta faute, tu n’as qu’à pas adhérer au discours démagogique du « tous pourris ». Les politiciens ne te représentent pas ? C’est de ta faute, tu n’as qu’à aller voter. Les flics te tabassent ? C’est de ta faute, tu n’as qu’à croire aux vertus de la police citoyenne.
 


U ovoj teoriji ima i predrasuda. Demokracija se prikazuje kao jedina moguća baza koja će pojedinca uključiti u upravljanje najvažnijim odlukama koje trebaju voditi njegov život. Na taj način može pripisati sve svoje nedostatke nedovoljnim uključivanjem svih onih pojedinaca koje namjerava podjarmiti. Pošto se navedena implikacija teoretski ne može nikada iscrpiti, uvijek će se naći nekakva nesuradnja kojoj će se moći pripisati odgovornost za greške u sistemu. Demokracija, dakle, prihvaća samo unutarnju kritiku koja je, da bi postojala, prethodno morala prihvatiti ono što je izrazito sporno u demokraciji i steći opravdanje kako je upravo ona jedini način na koji pojedinac može dokazati vlastiti doprinos u korist zajednice. Iz tog razloga je demokracija postala, strogo rečeno, neosporna, a svako antidemokratsko stajalište u njenim očima ništavno: nenadmašni sistem, izvan dosega svake kritike, takva želi biti demokracija i takvom nam se predstavlja. Naspram ovakvih pretenzija, natpis “Smrt demokraciji” na zidu okupiranog EHESS-a [Škola za visoke studije društvenih znanosti] dokazuje da društvena kritika nema namjeru ostati okovana svojim zatočeničkim rezonom.

Ce discours n’est pas dénué d’arrière-pensées. La démocratie se pose comme la seule base possible d’implication de l’individu dans la maîtrise des choix fondamentaux qui doivent gouverner sa vie. C’est pourquoi elle peut ensuite mettre tous ses défauts sur le compte d’une implication défaillante de ceux qu’elle veut soumettre. Comme une telle implication est en théorie jamais finie, il sera toujours possible de trouver un abstentionnisme suffisant pour rejeter sur lui la responsabilité des imperfections du système. La démocratie n’accepte donc pas d’autre critique qu’une critique de l’intérieur qui suppose, pour être menée, d’avoir déjà accepté ce qui est éminemment critiquable dans la démocratie, et cela sous couvert de se présenter comme la seule et unique manière de faire la preuve de son engagement individuel en faveur de la collectivité. C’est pour cette raison que la démocratie est devenue à proprement parler incritiquable, et que le simple fait de se déclarer contre elle suffit à ses yeux pour invalider définitivement le discours de celui qui le tient : horizon indépassable, hors de portée de toute critique, telle veut être la démocratie et telle se présente-t-elle à nous. Face à de telles prétentions, l’inscription « Mort à la démocratie » sur les murs de l’EHESS occupée montre que la critique sociale n’entend pas demeurer corsetée dans ses raisonnements captifs.
 

Slobodan svijet bez novaca i države, bez izrabljivanja i vlasti ne bi uopće bio “demokracija”. Način na koji će se jedna zajednica organizirati i odnosi između zajednice i pojedinca tek trebaju biti stvoreni: ne mogu se unaprijed utvrditi. Samo hipoteze koje kreću od sadašnjeg doživljenog oslobađajućeg čina, kao npr. u pobunama, nemirima i radikalnim društvenim pokretima, mogu nam dati blagu ideju o putu koji nas čeka. Rasprave i kolektivne antidemokratske, antihijerarhijske i antiautoritarne akcije već postoje, a njihovi se oblici neprekidno razvijaju kroz događaje i kolektivne odabire.

Un monde libéré des contraintes de l’argent et de l’État, un monde sans exploitation et sans domination ne serait en rien une « démocratie ». Le mode d’organisation de la communauté, le rapport entre le collectif et l’individu sont encore à créer : ils ne peuvent être déterminés à l’avance. Seules des hypothèses qui partent de ce qui se vit actuellement dans les moments propices à la profusion d’actes libérateurs, c’est-à-dire dans les révoltes, les émeutes et les mouvements sociaux radicaux, peut permettre de se faire une idée vague du chemin à parcourir. Les expériences de discussion ou d’action collectives antidémocratiques, antihiérarchiques et antiautoritaires existent déjà, et leurs formes ne cessent d’évoluer au gré des événements et des choix collectifs.

10.

Koja god osoba bude izabrana na izborima, meni će biti potpuni stranac. Ne predstavlja me. Njegove me riječi i djela ničim neće zastupati. Apstraktno će utjeloviti državu, kao krpena lutka, kao prizor na TV ekranu i njegovi će govori, beznačajno produženje sterilne kampanje, biti zaboravljeni istom brzinom kojom su i izgovoreni. Stroj vlasti će se obnavljati zahvaljujući svemu što sačinjava njegovu stvarnu moć, policajcima, sucima, stražarima i ostalim raznovrsnim lakejima. Siromašni će uvijek biti siromašni i bogati uvijek bogati. A ono što bi moglo prekinuti ovu logiku eksploatacije neće se zasigurno odviti putem izbora boljeg političara, već kroz borbe slobodne koliko i divlje.

Quelle que soit la personne désignée finalement par le vote, elle me demeurera en tous points absolument étrangère. Elle ne me représentera pas. Ses paroles et ses actes ne m’engageront en rien. Elle incarnera l’État d’une manière abstraite et fantoche, comme une image dans une télévision, et ses discours, prolongements insipides d’une campagne toute aussi vaine, s’oublieront aussi vite qu’ils ont été prononcés. La machine du pouvoir subsistera dans l’état de ce qui fait sa puissance réelle, avec ses flics, ses juges, ses matons et ses serviteurs divers et variés. Les pauvres seront toujours pauvres et les riches toujours riches. Et ce qui pourra être détourné de cette logique d’exploitation ne le sera jamais parce qu’un politicien, meilleur qu’un autre, aura été élu, mais parce que cela sera arraché par des luttes d’autant plus libres qu’elles seront plus sauvages.





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[1] Hobbes, teoretičar apsolutne vlasti, učitelj je monarhističkog konstitucionalista Lockea i demokratskog Rousseaua. Zavisi kako se stvari izlažu. Locke i Rousseau samo razrijeđuju Hobbesovo mišljenje da bi postalo prihvatljivije.
[2] Hobbes, Levijatan
[3] Čelni ljudi sicilijanske mafije Cosa nostra (nap. prev.)
[4] Usp. Luciano Canfora, La democrazia, storia di una ideologia, Laterza [Demokracija, povijest jedne ideologije]
[5] Moderne slobode, rođene teoretski i praktički kroz borbu građanstva započetu krajem srednjeg vijeka za prevlast nad društvom, su građanske slobode, a “ljudska prava” su prava kapitalista. Navedene su točke sasvim dovoljno raspravljene i zato nema smisla na njima se zadržavati, npr. Marx u Židovsko pitanje.
[6] Luciano Canfora, nav. dj.


1. Hobbes, penseur du pouvoir absolu, est le maître de Locke le monarchiste constitutionnel et de Rousseau le démocrate. Tout est dans la manière de présenter les choses. Locke et Rousseau ne font que tempérer la démonstration de Hobbes pour la rendre plus acceptable.
2. Hobbes, Léviathan, Dalloz, Paris, p. 125.
3. Voir, sur ce point, le dernier essai de Luciano Canfora, La Démocratie, histoire d’une idéologie, Seuil, Paris.
4. Les libertés modernes, nées théoriquement et pratiquement dans la lutte que la bourgeoisie a menée depuis la fin du Moyen Âge pour dominer la société, sont des libertés bourgeoises, et les « droits de l’Homme » sont les droits de l’individu capitaliste. Ces points ont déjà été suffisamment exposés pour qu’il soit inutile d’y revenir ici, par exemple par Marx dans « La Question juive », in Philosophie (p. 47-88), Folio essais, Gallimard, Paris.
5. Voir Luciano Canfora, op. cit., p. 45-69.






Izvor :  http://fenjer.anarhija.org/leon-de-mattis-smrt-demokraciji/